Bolivie : Cochabamba, des bars à la campagne - 4

Si ma semaine à Cochabamba n’a pas brillé par de nombreuses visites touristiques (il faut dire que les différents sites étaient fermés le jour où je m’y rendais), elle aura eut le mérite de me plonger au cœur de la culture de ses habitants. Et cela aussi bien à travers, sa gastronomie que  pour son humeur festif que nous verrons dans le présent article. C’est ainsi que nous allons voyager des bars aux champs de maïs…

La première étape de l’itinéraire m’amène à connaître un apéritif bolivien au sein même de la maison où je suis hébergé. Contrairement en France, où tout le monde apporte sa contribution personnelle (une bouteille, de la nourriture), ici, à Cochabamba on se concerte tous pour payer en groupe. Nul besoin d’aller dans supermarché bondé, on appel un taxi qui s’occupera d’acheter les vivres pour nous pour le prix de 0,8 euros. L’ambiance est internationale. On a aussi bien de l’européen, du bolivien et de l’indien à la maison. Sur le tas, j’apprends un jeu ancestral bolivien qui se joue avec des dés. Je gagne par deux fois, devant les regards médusés des habitants du pays. La soirée se terminera jusqu’au petit matin en boîte de nuit (qui elle na rien de particulier).

Le lendemain, après avoir présenté le projet du Latino Macarena Tour devant un public de 60 personnes, je me trouve avec les mêmes individus autour d’un barbecue géant (qui se dit « Parillada » en Bolivie). De nombreuses personnes montrent leur curiosité quant à ma volonté de vivre en Amérique du Sud d’autres profitent des mes origines françaises pour un cours de dialecte gratuit. Le tout se terminera avec l’apprentissage de quelques danses locales et de culs-secs de rhum (et oui en Bolivie, tout se boit d’un trait, la bière d’autant plus).

Enfin, mon périple festif à Cochabamba se termina à plusieurs dizaines de kilomètre de la ville. Je suis invité pour un barbecue au grand air des champs. Finis les hauts bâtiments à perte de vu, ici on se perd dans les paysage montagneux de toutes beautés. La transition entre la ville et la campagne est telle, que l’impression d’avoir changé de pays est bien là. C’est un vrai bol d’air frais que de se retrouver parmi ce décor poétique.

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