« Se vive para
comer » (ndlr : on vit pour manger). Voici la phrase typique que vous
entendrez à chaque coin de rue de Cochabamba. Autant vous prévenir, que les
habitants de cette ville ne cachent pas leur appétit. Ici, manger n’est pas une
nécessité de survie, ni une tradition mais bel et bien un art de vivre. En
route, pour un circuit gastronomique « Cochabambino » !
Quoiqu’on en dise
la cuisine bolivienne est variée et délicieuse. Bien que le riz et la pomme de
terre reviennent quasi systématiquement dans nos plats, on trouve tout type de
viandes (et quelques inédite comme le tatou !), de légumes et de
féculents. Chacune des régions proposent différentes spécialités : le « zonzo »
et les « cuñapes » à Santa Cuz ou le « Chairo » à La Paz , par exemple. En règle
générale, les employés ont le droit à deux heures, voir deux heures et demi de
pause au moment du déjeuner. La plupart d’entres-eux rentrent à leur domicile
afin de cuisiner leurs plats boliviens préférés.
Tout au long de mon
parcours dans le pays, le nom d’une ville résonnait sans cesse, lorsqu’il
s’agissait de nourriture : Cochabamba. Aussi appelé, la capitale
gastronomique de la Bolivie. Et
les habitants se donnent à cœur joie pour maintenir le statut de la ville au
premier rang culinaire du pays. Le slogan de la ville « Se vive para
comer » (ndlr : on vit pour manger), prends tout son sens lorsque
l’on connaît l’agenda nutritif quotidien des « Cochabambinos.
A Cochabamba, on ne
mange pas trois mais cinq fois par jour. Si vous veniez à vous installer dans
la région, voici le planning gastronomique qui vous attends (avec quelques
exemples de plats) pour être un bon bolivien de la région :
Le petit déjeuner
(entre 6 et 9 heures) :
Salteñas (sorte de
chausson au poulet avec pomme de terre et légumes)
Rellenos de Papa
(une grosse pomme de terre fourrée au fromage)
L’encas du matin
(entre 10 et 12 heures) :
Empanadas (sandwich
frit au poulet, au bœuf ou au fromage)
Chorizos criollos
Le déjeuner (entre
12 et 14 heures 30) :
Milanesa (fine tranche de viande servie avec un oeuf, du riz et des frites)
L’encas de
l’après-midi (entre 16 et 18 heures) :
Aji de Patas
Chamarritas
Le dîner (entre 19
et 24 heures) :
Sillpancho
Tranca Pechos
(sorte de sandwich avec milanesa)
Et qu’est ce que
l’on boit pour digérer tout ça en fin de journée ? La boisson
traditionnelle de Cochabamba se nomme Chicha, à base de maïs et de fruits. Il y
en a de différentes sortes. Par exemple, la « Garapiña » réalisée
avec de la fraise. A la différence de Santa Cruz, la chicha est ici alcoolisée.
Attention aux excès, car c’est tellement doux que l’on pourrait en boire
quelques litres facilement. A votre santé !
2 commentaires:
Tu réponds à mon interrogation du jour: que vais-je manger en Bolivie? :)
NowMadNow
et aussi 365 recettes de soupe, une par jour, et même plus. La soupe, qu'on mange tous les midis à la maison ! sans parler du fricassé ! et du chicharron ! et du falso conejo !
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