Dans le taxi qui me
mène à la gare routière, j’ai le cœur serré. Ma respiration se fait de plus en
plus forte. Je repense à ces 6 semaines passées à Santa Cruz. Je revis mes
moments de joies, de surprises, d’humanités et parfois de contrariétés liées
aux différences culturelles. Au fond de moi-même, je ris et pleure à la fois.
En chemin, la personne qui m’a hébergé quitte la voiture. Notre accolade est
aussi courte qu’intense. Je ne la remercierai jamais assez pour son incroyable
générosité et hospitalité. « On y est ! » crie le chauffeur de
taxi. Mes souvenirs s’effacent au son de cette phrase si brutale. Je descends
du véhicule et me dirige au pas de course vers le comptoir de l’agence de bus.
Là, je rencontre une de mes amies qui est venue me rendre une dernière visite.
L’émotion est à son comble…
Au cours du trajet
vers Cochabamba, mon regard ne quitte pas le paysage. La région est d’un vert
tropical, presque amazonien. Les plaines laissent peu à peu place aux longues
collines sans fin. Parfois, des rivières traversent superbement ce décor
fourmillant de végétation. Fréquemment, je me surprends à regarder le reflet de
mon visage dans la vitre du véhicule. Je repense à Santa Cruz et aux objectifs
de mon voyage. Ma réflexion est de courte durée, car je suis déjà face à ma
prochaine aventure bolivienne : Cochabamba.
Dès les premières
heures, je fais connaissances avec la personne qui m’héberge ainsi que d’autres
boliviens. Mais tant d’émotions, auront eut raison de moi et je préfère me
coucher de bonne heure. Le lendemain matin, je décide de faire un tour dans la
ville. Le centre de Cochabamba est d’une certaine beauté architecturale. Le
modernisme se voit entrecoupé de vieilles bâtisses d’époque toutes plus
sublimes les unes que les autres. De nombreuses places coloniales rompent la
longitude des grandes avenues. Le jour suivant, je choisis de prendre de la
hauteur.
A Cochabamba, il y
a une sculpture que vous ne quittez pas des yeux où que vous vous trouviez dans
la ville. Tout comme, Rio de Janeiro au Brésil, une statue surélevée du Christ
Rédempteur semble bénir la ville depuis les cieux. A noter que le Christ de
Cochabamba est légèrement plus grand (33 mètres , soit le même âge que le Christ).
Pour approcher ce monument bolivien, vous avez le choix entre monter les
centaines de marches, ou prendre le téléphérique. Peut-être que les nombreux
messages de la municipalité, vous dissuaderont de faire de l’exercice ?
Le Christ
Rédempteur est bel et bien imposant. En revanche, son architecture est plus
grossière que celui de son voisin brésilien. La magie opère tout de même et il
est toujours impressionnant de se retrouvez face à face avec la folie
architecturale humaine.
Conseils et astuces
voyages :
- Pour vous rendre à Cochabamba depuis Santa Cruz, il y a plusieurs bus qui partent le matin et le soir
- Ce ne sont pas moins de 10 heures de route qui vous attendent (et plus en cas de mécanique récalcitrante. La route est entièrement asphaltée.
- Les prix vont de 40 à 80 bolivianos selon saison, promotion, compagnie et confort (classique, siège inclinable, siège couchette etc.
- Pour vous rendre au Christ Rédempteur, l'aller vous coûtera 5 bolivianos et l'aller et retour 8 bolivianos.
1 commentaires:
Ca y est, tu viens d'ajouter une escale à mon périple bolivien :)
NowMadNow
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