Cancun, ville de toutes les
tentations. Milieu de luxure, tourisme balnéaire mexicain et destination
mondiale de la fête sans limites (qui a dit Spring Break Américain?). Chacun d’entre nous à sa propre vision de
Cancun, mais peu la connaisse réellement. Pour ma part, je craignais une ville
inondée d’Etats-uniens, des hôtels champignons sans aucune trace de culture
locale, des prix vertigineux et un manque flagrant de saveur. Alors, vrai ou
faux ?
Assis à l’ombre, j’attends
patiemment ma nouvelle hôte. Il fait très chaud et le soleil me brule, lorsque j’ose
m’aventurer sous ses rayons. Je transpire sans même me mouvoir. A Cancun, il
faut tantôt compter avec les températures caniculaires tantôt avec les pluies
diluviennes. A noter que le gouvernement mexicain a bâtit Cancun, pour
désengorger le tourisme d’Acapulco, dans l’une des régions aux conditions
climatiques les plus extrêmes. Le spectre d’un ouragan dévastateur n’est jamais
très loin à Cancun…
Je passe la première journée à
regarder Cancun depuis la fenêtre de l’appartement. Il pleut des cordes. Elle
est où la carte postale, sable blanc, eau turquoise et filles en bikini ?
Le soir, je me rends à un bar avec les amis de mon hôte. A ma grande surprise,
je ne vois aucun étranger. D’ailleurs je n’en ai vu aucun depuis le début. Je
comprends alors qu’il y a une scission. Les travailleurs mexicains logent dans
le centre tandis que les étrangers se prélassent dans la zone hôtelière.
Premier bon point donc : on peut vivre à Cancun sans être entouré par…
…une nuée de touristes
Heureusement, la matinée suivante
est radieuse. Le soleil est au beau fixe. Nous décidons de nous rendre à la
célèbre zone hôtelière de Cancun et parcourir la large plage. Et en effet, une
fois sur place, je reste impressionné par les kilomètres et kilomètres de sable
blanc qui s’égrènent à perte de vue. D’un coté, nous avons la partie moche de
Cancun avec des dizaines d’hôtels champignons plus grand les uns que les autres
(et parfois dévastés par le dernier ouragan en date) et de l’autre, cette mer
offrant un mélange de couleurs turquoises du plus bel effet. Et comme je me
trouve en basse saison, il y a très peu de touristes et la plupart sont
mexicains et non américain comme je le pensais.
Le ciel s’assombrit déjà. Le rêve
caribéen s’efface au fur et à mesure de l’arrivée de nuages menaçant. On
écourte la promenade dans la zone hôtelière de Cancun. Juste le temps de voir
quelques édifices luxueux très impressionnant, des bars et restaurants
farfelues, ou encore les grandes discothèques faisant leur propagande dès le
début de l’après midi. L’architecture et l’ambiance se veut à l’Américaine, et
que l’on ne s’y méprenne pas, tout est fait pour que les étatsuniens se sentent
à la maison...
...avec un brin d’exotisme en plus.
Nouvelle journée, nouvelle
destination touristique. Nous prenons le large pour visiter la célèbre Isla
Mujeres. Alors que je me faisais l’idée d’une île semi déserte, on peut dire
que je suis bien candide dès fois. Comment penser à quelque chose de
naturel quant on évoque les alentours de
Cancun. Je découvre donc une île quasiment recouverte de béton, aux habitants
prêts à dévaliser les poches de ces dizaines de milliers de touriste La plage
est une nouvelle fois très belle certes, mais on se trouve clairement dans un
tourisme industriel et avant tout familial.
Pour terminer les festivités,
nous nous rendons pour mon dernier jour à Cancun au Cenote Azul (situé entre
Tulum et Playa del Carmen). Les Cenotes sont des poches d’eaux, dispersées sur une
large partie de la péninsule du Yucatan. Elles attirent par leur beauté naturelle
mais également par leur atmosphère mythique. Elles sont nées suite à la chute
du météorite qui a provoqué la disparition des dinosaures il y a 65 millions
d’années. Il se dit que l’ensemble des cenotes sont tous interconnectés entre eux !
De nombreux plongeurs ont tenté de le prouver et plusieurs en sont morts,
prisonniers dans le labyrinthe des entrailles de la Terre.
Cancun est une ville créée et
planifiée de toute pièce pour le tourisme. D’ailleurs, la région n’offre aucun
attrait historique. Les habitants qui peuplent Cancun, sont des Mexicains qui
sont venue de tout le pays pour y trouver un travail. J’ai été surpris par le
faite qu’il est largement possible de vivre à Cancun sans être envahie de
touristes. Dans ce pays gigantesque, Cancun est une ville à part qu’il faut
prendre au deuxième degré pour en apprécier la saveur. Superficiel, bétonné et
doté d’un climat extrême, sans aucun doute. Mais Cancun offre de belles plages
et une population de pionnée
cosmopolite. Le temps n’y existe pas. La notion de semaine et de week end,
encore moins. Tout est prétexte au loisir de jours comme de nuit.
Laissez vous
aller !
Coin pratique :
- Cancun est fortement bien relié aux autres grandes villes du pays. Vous n’aurez aucun de mal à trouver un bus à toute heure de la journée pour n’importe quelle destination.
- Pour vous rendre à Isla Mujeres, un bateau part toutes les 30 minutes. Comptez 140 pesos A/R.
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