Mexique : Playa del Carmen, lorsque la fête dérive pour le meilleur et (surtout) pour le pire!

Le Mexique est un pays que j’avais découvert lors de mon premier voyage en Amérique Latine, il y a de cela quelques années. Ce pays tient une place particulière dans mon cœur puisqu’il est la raison pour laquelle je souhaite vivre dans ce merveilleux continent. Pour notre deuxième rencontre, j’ai choisis de prendre un itinéraire différent. C’est pourquoi, mon prochain arrêt n’est pas Tulum, mais Playa del Carmen. Sa réputation fêtard est sulfureuse. C'est le moins que l'on puisse dire...

A la nuit tombée, j’arrive au terminal de Playa del Carmen. A l’extérieur, une foule de touristes déambulent. Partout des affiches publicitaires luminescentes clignotent. L’ambiance semi Time Square tranchent complètement avec les derniers lieux que j’ai put connaître. C’est presque avec timidité que je traverse l’artère principale, accompagnée de mes nouveaux hôtes. Provenant de la terrible Ciudad Juarez, ils sont 5 à se partager une seule pièce dans l’espoir de trouver du travail à Playa del Carmen. Encore une fois, pas le temps de se reposer, la fête commence (c’est décidément une habitude au Mexique !). A ce moment précis, je n’avais pas idée que les festivités allaient durer jusqu’au jour suivant à…

…14 heures.

Alors que nous nous mettons en marche vers un bar, de jeunes filles courtement vêtues, nous invitent gratuitement à rentrer au CoCo Bongo. Il s’agit de la discothèque la plus branchée et la plus onéreuse (100 dollars l’entrée) de la côte caribéenne mexicaine. A l’intérieur tout n’est que luxe et on a le droit à un show musical à l’américaine, assez impressionnant je dois avouer. Préférant les endroits plus humbles et chaleureux, je ne me sens pas vraiment à l’aise au milieu de cette profusion de richesse. Vers deux heures du matin, nous sortons. La fête est loin d’être finis, puisque nous nous rendons à pas moins de trois bars avec son lot de nouvelle rencontre. Alors que le soleil peine à se lever, nous décidons de terminer la soirée chez l’un des amis de mon hôte. On boit toujours plus mais personne ne semble ivre, et c’est tant mieux.

Mais vers 9 heures du matin, l’ambiance change. Tous sortent de leur poche, une multitude de drogue douce type marijuana et extasie. Je refuse toutes propositions. Je déteste la drogue qu’elle quelle soit. Après 13 heures, les choses s’enveniment. Ils prennent les uns après les autres des rides de cocaïnes. Ils deviennent agressifs et leurs discussions deviennent de plus en plus illogiques. Quand vient mon tour, je me lève brusquement et me dirige vers la porte : « ce n’est pas pour moi…

…je me casse ».

Je me retrouve à Playa del Carmen, seul et sans rien connaître. Après avoir récupéré mes affaires et sans aucune autre option, je fais le tour des auberges de jeunesse pas chère où je m’installerais pour deux jours. Je décide d’aller me balader pour changer d’air et tente d’oublier cette sordide histoire. La rue principale de Playa de Carmen n’est constituée… 

…que de vendeurs soûlant.

Je fais alors une petite randonnée le long du littoral. Certes, les plages sont bondées de touristes, mais le cadre est vraiment accrocheur. Au programme : sable blanc et mer magnifiquement turquoise.

Un cadre agréable dans ce monde parfois ...dérangeant.

Coin pratique :

• Depuis Chetumal, le bus deuxième classe Mayab, vous amènera en 6 heures à Playa del Carmen.
• Entre Playa del Carmen et Cancun, des bus premières classes ADO sortent toutes les quinze minutes. Beaucoup moins de départ avec les bus deuxièmes classes…
• Les prix sont disponibles sur www.ado.mex.com . Les bus deuxièmes classes coutent environ 30% moins chère que les prix ADO.

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