Il est désormais
temps d’oublier ma séquestration à la frontière péruvienne et équatorienne (la
leçon est néanmoins retenue). L’heure est à la découverte de Guayaquil, ma
première étape en Equateur. Si cette ville n’est pas la capitale du pays
(Quito), elle est pourtant belle et bien son moteur économique. C’est donc dans
une chaleur étouffante et sous un soleil de plomb, que je parts en expédition
dans Guayaquil.
Avec mon nouvel hôte
et une autre collègue de l’association AIESEC, nous prenons le bus en direction
du Malecon 2000. A
travers les vitres du véhicule, je contemple les artères routières de
Guayaquil. Au premier abord, cette ville me fait penser aux paysages urbains de
l’Asie du Sud Est avec sa végétation tropicale et ses bâtiments sans âmes, à n’en
plus finir. On voit bien que l’on est avant tout dans une ville fonctionnelle
où le commerce est roi.
En quelques
dizaines de minutes, nous voici parmi le patio du Malecon 2000. Il a été
construit dans le but de donner un peu d’air aux habitants de Guayaquil, alors
que la ville souffrait d’une mauvaise image dû à la pollution, le stress et
l’insécurité. Sur ses 2,5 km
de long, le Malecon 2000 épouse les formes du Rio Guayas. Une rivière à l’eau
boueuse, bordée par des arbres tous plus beaux les uns que les autres. En
parcourant le Malecon 2000, nous voyons de nombreux monuments historiques mais
aussi et surtout des aires de détentes (boutiques, restaurants, petit bout de
forêt etc.).
Arrivée à la fin du
Malecon 2000, j’aperçois une colline minuscule où s’entassent de nombreuses
maisons aux couleurs vives. On m’indique qu’il s’agit du Cerro Santa Ana (les
habitants de Guayaquil ont tendance à davantage nommer ce lieu :
« Las Peñas »). Nous commençons à gravir les quelques 444 marches (bonjour
pour ceux qui vivent en haut !) de ce quartier fortement touristique. Et
pourtant il ne la pas toujours été ! Le gouvernement a eut la bonne idée
de transformer tout un bidonville à la dérive, en un havre de paix. Un bel
exemple de reconversion touristique. Voilà pourquoi sur chacune des maisons,
est accolée une photo dans son ancien état. La musique cubaine et porto
ricaine, règnent en maitre dans les ruelles du Cerro Santa Ana. Si l’esthétisme
coloré est d’un charme certain, l’ambiance est tout simplement délicieuse.
Enfin, nous
parvenons au célèbre phare de Guayaquil. Il surplomb directement la petite
église du Cerro Santa Ana et surtout offre une vue sublime sur le cœur
économique de l’Equateur. Et avec un couché de soleil, le panorama est tout de
suite plus envoutant.
A la nuit tombée,
nous redescendons tranquillement vers le centre ville. Malheureusement, nous ne
profiterons pas de l’ambiance nocturne du Cerro Santa Ana, qui m’a-t-on dit,
est véritablement sulfureuse. Peut-être une autre fois…
Coin
pratique :
- Pour vous déplacer dans Guayaquil, vous avez à votre disposition les bus (25 cts) et la « Metrovia » fonctionnant de la même manière qu’un métro (route privée et stations d’arrêts). Pratique !
- Le Cerro Santa Ana (appelé également « Las peñas ») se trouve à l’extrémité nord du Malecon 2000. Le phare est situé au sommet. Ces lieux sont surveillés de jours comme de nuits.
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