Equateur : Guayaquil, à la recherche de la faune tropicale

Puisque Guayaquil a gardé très peu de traces de ses vestiges coloniaux (dévastés par les nombreux guerres et catastrophes naturelles), il faut bien chercher ailleurs pour pallier à sa soif de découverte. C’est donc à la recherche de la faune de Guayas que je me suis tourné. Et il faut bien l’admettre, Guayaquil dispose de quelques surprises dans ce domaine.

Nous nous rendons en plein centre ville pour visiter un parc. Mon hôte de Guayaquil, me dit que je vais être surpris par ce que je vais voir. Pourtant, l’entrée du site parait visiblement banale. Je passe la grille et là, effectivement, je ne peux pas en croire mes yeux. Des dizaines d’iguanes vivent en total liberté dans cet espace cloisonné en plein centre ville de Guayaquil. Pire encore, ils ne semblent pas être effrayés par la présence humaine. Bien au contraire ! Les habitants caressent les iguanes, les prennent en photos et les posent même sur leurs épaules. De véritables animaux de compagnies ! Attention, à ne pas se retrouver sous un arbre, car il n’est pas rare qu’ils fassent leur besoin sur les passants distraits. Avant de repartir du parc aux iguanes de Guayaquil, j’ai même put apercevoir un écureuil qui s’est approché de moi à quelques centimètres.

La suite de notre périple à Guayaquil nous amène au « Parque Historico » (Ndlr : parc historique). La première partie de la visite nous fait traverser une forêt reconstituée de la région de Guayas. Surprise, de nombreux perroquets sont en semi libertés. Ils se laissent approcher sans complexes ! Ils sont colorés et de grandes tailles. Ils impressionnent réellement par leurs élégances et leurs beautés.

Au fur et à mesure des mètres parcourus, nous découvrons de nombreux autres animaux tropicaux. Du singe paresseux aux tortues, en passant par d’innombrables volatiles (dont le condor !) et des crabes minuscules. Une vraie entrée en matière pour ceux qui désirent se rendre dans la forêt amazonienne par la suite.

Exit la végétation tropical de Guayaquil, nous voici tout près d’une maison paysanne traditionnelle. Le rez-de-chaussée fait office de petite ferme pour les animaux, alors que le premier étage est constitué de pièces à vivre. La construction est entièrement faite de bois. Les maisons sont montées sur pilotis pour faire face aux pluies tropicales (Ba oui, ça mouille !) et empêcher l’entrée des insectes indésirables (et croyez moi, ils sont nombreux). Un peu plus loin, une très belle maison coloniale, celle des propriétaires.

La dernière étape du parc, nous invite à découvrir un quartier colonial de Guayaquil fidèlement restitué selon les photos d’époques. Une véritable aubaine quant on sait que la ville a malheureusement perdu la quasi-totalité de ses édifices historiques. L’endroit est encore en chantier et seule une petite partie était visible par le public au moment de ma visite.

Nous terminons notre expédition à Guayaquil par le « Museo Municipal » (Ndlr : Musée municipal) qui retrace l’histoire de la ville à travers tous les âges. Cela va des hommes préhistoriques au XXI^e siècle. Vraiment complet et bien fait, pour tous ceux qui veulent en connaître davantage sur l’histoire mouvementée de Guayaquil.

Coin pratique :

• Le parc aux iguanes (également appelé « Parque Seminario ») se trouve en face de la Cathédrale de Guayaquil, au coin de la rue « 10 de Agosto » et « Chile ». L’entrée est bien évidemment livre.
• Le « Parque Historico de Guayaquil » est situé dans le quartier de « Sanboromdon », non loin de l’aéroport. L’entrée est gratuite jusque la fin de l’année 2011. Attention, le parc est fermé le lundi et mardi. Environ 1h30 pour parcourir le tout à son aise.
• Le Musée municipal (entre l’avenue « Chile » et « Sucre ») est totalement gratuit et vaut vraiment le coup d’œil.

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