jeudi 14 juillet 2011

Chili : Santiago, le Cerro San Cristobal - 7


Pour ce dernier jour à Santiago, je me rends au Cerro Saint Cristobal, le plus haut sommet de la capitale. Depuis quelques jours un Colombien et un Américain, vivent dans la même maison 
où je suis hébergé. C’est donc avec cette joyeuse troupe que nous nous élançons vers un panorama à couper le souffle.



Coin pratique :



- On peut grimper le Cerro Saint Cristobal en funiculaire, en voiture ou à pied (1 heure en montée, 10 minutes en descente).



- Le Cerro Saint Cristobal propose plusieurs activités telles que la visite de la Vierge, le parc Zoologique ou encore le jardin japonais. Ouvert jusque 20 heures.



- Le prix du funiculaire est de 1800 pesos (A/R) alors que l’entrée du parc vaut 3000 pesos. Réduction pour les enfants.



L’entrée du Cerro Saint Cristobal ressemble à Disneyland. Partout des enfants, dont la tête est ridiculement maquillé à l’effigie de leur animal préféré, jouent et courent à en faire perdre patience les parents les plus endurant. Les vendeurs de barbapapa et autres sucreries hèlent à tout bout de champ. Après avoir payé la somme pour monter en funiculaire, nous devons attendre de longues minutes dans une file d’attente, qui n’a rien à envier à celles du parc de Mickey Mouse.







Arrivée à destination, la vue sur Santiago est tout simplement spectaculaire. On se rend compte que la capitale du Chili est encerclée par une crique montagneuse, légèrement enneigée et de toute beauté. Le paysage parait irréel, à l’image d’un décor en carton pâte, tel que nous le connaissons dans le film The Truman Show. Malgré le smog (brouillard persistant dû à a pollution) persistant, je remarque tous les édifices que j’ai put admirer lors de mes randonnées urbaines. A la différence de nombreuses capitales, Santiago garde un aspect de « proximité », avec des édifices peu élevés (hormis dans le quartier des affaires) et ses nombreuses maisons.









Après quelques enjambées, nous arrivons au pied de la statue représentant la Vierge. Cette dernière surplombe Santiago, comme si la ville avait besoin d’une prière constante pour se protéger de ses démons (autrement dit, sa nature colérique et dévastatrice). De nombreux Chiliens viennent y écouler leur souffrance, tandis que les touristes déversent leur salve de photographies.






Le soir venu, il est déjà l’heure de célébrer mon départ de Santiago. Nous nous trouvons dans la maison abritant les étrangers réalisant un stage dans la capitale. Nombreuses discussions autour de mon voyage et de mes macarenas. Certains optent pour un concours de bières buent d’une traite, d’autres (comme moi) préfèrent rester sage (ce serait dommage de vomir dans la bus lors de mon voyage vers Viña del Mar).






Encore une fois mon cœur se brise en mille morceaux. Si mon voyage est extraordinaire, je me dis parfois qu’il est injuste. Connaître tant de belles personnes, prêtent à changer le monde en ouvrant leur porte, et devoir les quitter après seulement quelques jours. Néanmoins, en presque 9 mois, j’ai put m’apercevoir que nous les être humains, nous ne sommes pas tous des crétins. Beaucoup travaillent pour un monde ouvert et tolérant.



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