Après avoir parcouru les quartiers Est et Centre Ouest de Santiago, une petite virée vers le Nord et le Nord Ouest s’impose.
Coin pratique :
- La visite des musées de Quinta Normal (descendre à la station du même nom) peut aisément se combiner à une promenade dans le quartier voisin : Yungay.
- Le cimetière de Santiago se trouve à la sortie de la station de métro Cementerios. Attention, les portes fermes à 17h30 en hiver.
Quoi de mieux que visiter quelques musées pour connaître une ville comme Santiago. C’est la raison qui me pousse à me rendre au quartier de la Quinta Normal, rassemblant pas moins de 11 centres culturels. Le bâtiment à l’entrée du parc est d’une architecture impressionnante. En face, une longue allée de palmier offre un cachet exotique au lieu. Plutôt que d’entrer dans les musées et me cultiver, je décide finalement de continuer à flâner parmi les bosquets (tel un idiot, en somme). Au bout de quelques minutes, je tombe sur une église à l’architecture incroyable.
Je sorts du parc de la Quinta Normal (sans réellement me rendre compte) et me dirige vers la plaza Yungay. Ici et là, de belles demeures aux origines différentes, des églises ou encore un coiffeur français (peluqueria francesa).
Après deux nuits un peu arrosées, mon hôte et moi-même décidons de visiter le cimetière de Santiago (et oui, aucune logique). Première chose qui me frappe, la circulation des automobiles dans ce « lieu sacré ». Mais après quelques enjambées parmi les morts, on comprend mieux pourquoi. En effet, la taille du lieu est semblable à celui village composé de plusieurs quartiers. Il y a des espaces séparés selon les religions, l’histoire (les victimes du coup militaire de Pinochet par exemple) ou encore par la richesse des différentes familles.
Si certains, enterrés à même le sol, n’ont le droit qu’à une croix en fer (parfois sans nom), d’autres ont le droit à de véritables édifices tels que des églises, des palais ou des monuments. Le cimetière de Santiago est un voyage architectural, temporel et émotionnel.
A noter, cette famille qui semble porter à la bière, une passion sans fin, même après avoir trépassé…
…Et bonne nouvelle, pour ceux qui cherchent un logement à Santiago, des biens sont encore à vendre (avec vue sur la montagne s’il vous plait) !
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