mardi 28 juin 2011

Chili : Valdivia, histoire et particularités du pays (en vrac) - 4

Outre une langue qui leur est propre, les Chiliens revendiquent clairement leurs frontières. Il faut savoir, que le Chili ne s’est « dessiné » tel qu’il est aujourd’hui, qu’assez tardivement. L’extrême nord (Iquique, Arica etc.) a été conquis lors de la guerre du pacifique avec le Pérou et la Bolivia, privant ce dernier pays d’un accès à la mer. Alors que toutes les forces armées chiliennes se trouvaient dans le nord, l’Argentine en a profité pour dérober toute la partie patagonienne.


A l’intérieur du pays, il n’y a que très peu de revendications d’autonomies. C’est principalement le peuple Mapuche (qui avait préalablement résisté à l’invasion Inca et moins efficacement à la colonisation ibérique) qui réclame une certaine considération de la part du gouvernement Chilien. Notamment, des terres dans la région de Temuco. A l’heure actuelle, il y a encore de nombreux coups publics (manifestations, grève de la faim etc.). Actuellement, les Mapuches ne sont pas les seuls à protester. Les étudiants ont ouvertement déclaré la guerre au ministère de l’éducation. La principale raison : des études trop chère. Car contrairement à ses voisins, le Chili ne propose aucune étude gratuite. Universités publiques comme privées sont payantes. Les étudiants doivent alors s’endetter considérablement tout au long de leur processus scolaire.



Le Chili est ouvert sur l’étranger. Les habitants sont accueillant et d’une curiosité incroyable. Ne vous étonnez pas, si dans la rue, des personnes inconnues souhaitent connaître un peu de votre vie. En échange, ils seront toujours prêt à vous aidez. Si vous avez la chance (comme moi) d’être logé chez l’habitant, vous vous sentirez rapidement chez vous. N’hésitez pas à partager des sessions de cuisine pour en apprendre un peu plus sur l’art culinaire chilien, varié et délicieux. La varieté musciale est également bien présente, et c´est avec plaisir que je retrouve des sons africains, du ragga et du dancehall.









Faisons un virage à 180° et parlons de vie nocturne. Comme dans tout pays Sud Américain, au Chili, on aime faire la fête. Tout est prétexte, pour se retrouver entre ami, autour de la boisson locale : le Pisco (« Piscola » lorsqu’il est mélangé à un Soda, « Pisco Sour » avec citron et blanc d’œuf). La marque de fabrique des discothèques chiliennes, est le faite de toujours danser en couple et dans une file ordonnée. Il n’y a pas de danse en groupe ou en ronde. Généralement, on se doit d’être fidèle avec le même partenaire, mais si on ne le porte pas dans notre cœur (c’est un manque de respect dans le cas contraire). Les célibataires, ou victimes du syndrome « groupe impair », n’ont d’autres choix que de rester accouder au bar, jusqu’à ce qu’une opportunité se présente sur la piste de danse. Bref, à chacun son opinion sur ce phénomène en discothèque (ringard ? Romantique ? Cruel ?).





Pour ma part, j’ai passé deux semaines incroyables à Valdavia, partageant la vie d’une jeune mère étudiante. Ce laps de temps m’a aussi bien permis d’en apprendre un peu plus sur le Chili, que sur la paternité. J’ai ainsi put m’apercevoir que j’étais loin, mais alors très loin (environ la distance entre la Terre et Pluton), d’avoir, la maturité, la force, la patience et tout simplement l’envie d’être père.


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