lundi 27 juin 2011

Chili : Valdivia, enfin des vacances! -3

3 langues, 5 pays, 21 000 km parcourus, 8 mois de voyage, 21 familles qui m’ont ouvert leur porte (et leurs bras), 200 articles publiés dans mon blog, plus de 100 macarenas, 4 saisons, passer de -10°C. à plus de 35°C, des moments de joies, de stress, de peur et de doutes (assez peux, au final… Des chiffres qui font tourné la tête, et le corps aussi ! 



Coin pratique :



  • Réaliser seul un voyage sur plusieurs mois est une vraie course d’endurance.
  • Ne pas oublier de se ménager des moments de soins, de repos et des périodes de relaxation (autrement dit, ne rien visiter)
  • Bref, rester à l’écoute de son corps. J’ai croisé, bien des voyageurs, dont le rêve s’est brusquement arrêté, et parfois la chute a été très dure…



Arrivée à la moitié de mon périple, Valdivia est une vraie oasis de repos. Fatigué d’arpenter, par monts et par vents, les paysages magnifiques de ce continent, mon hôte chilien, me laisse assouvir mon côté feignasse. Une chambre privée, un lit deux places confortable, une télévision avec câble, des repas délicieux, une grande famille et des amis aux petits soins…Bref, tout de l’anti-aventurier, mais diable que cela fait du bien !






Chaque jour, je me réveille vers 13 heures (une petite pensée à la « France qui se lève tôt » pour « gagner de moins en moins »). Je déjeune, regarde films et séries américaines, discute avec mon hôte, joue avec le petit de 2 ans, part au supermarché pour faire les courses, dîne et sors avec les ami(e)s… Une routine qui m’était nécessaire.





Pour autant, mon séjour à Valdivia, n’est pas sans découvertes. En effet, la possibilité de rester quelques jours dans un endroit et de partager le quotidien des mêmes personnes, m’ a permis d’en apprendre un peu plus sur le Chili et les Chiliens. Tout d’abord et ce ne sera pas une grande nouvelle, le pays à une culture propre. Cela se traduit par une « langue  parallèle » (ou un patois), qui diffère sensiblement de l’espagnol que nous connaissons. Pour quasiment chaque mot courant, il existe une variante chilienne. Quelques exemples : pololo(a) « petit(e) ami(e) », al tiro « tout de suite », estar curado « être bourré » ou encore carretear « sortir/faire la fête ». Il y également quelques expressions dont les chiliens usent et abusent (presque dans chaque phrase tels que : po (difficile à traduire en français car dépend du contexte : « bah », « carrément », « bien sûr »…), cachaï (« ok ? », « tu comprends ? »…) et huewon (dont la signification change également selon le contexte ; peut-être aussi bien une insulte qu’un signe d’amitié entre amis ou souligné une surprise). Enfin, la conjugaison est également distincte : au présent, on place la terminaison « aï » (Como estaï, te recordaï…). Vous l’aurez compris, difficile de s’y retrouver pour tout néophyte. Heureusement, les chiliens ont des personnes patientes et s’amusent à enseigner leur particularité linguistique.





Retrouvez les autres curiosités culturelles dans la suite de cet article!


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