Brésil : Belo Horizonte, la ville des bars! - Partie 2

« Em Belo Horizonte, não tem mar mas tem bar » (littéralement : “A Belo Horizonte, il n’y a pas la mer mais il y a des bars”). Cette phrase illustre bien 

l’identité de Belo Horizonte, qui compense sa localisation géographique malheureuse, par l’attraction de sa vie nocturne. Retour sur quelques moments festifs et frénétiques.

Coin pratique :

• Pour connaître les nombreuses possibilités de sorties qui s’offrent à vous, jetez un coup d’œil dans le feuillet spécial glissé dans le journal quotidien « Estado do Minas ».
• Si vous cherchez, LE bar populaire pour boire une bière, rendez-vous au Mercado Central. Vous n’aurez que quelques centimètre carrés d’espace de vie mais ambiance conviviale garantie si vous parlez portugais…ou non (photo ci-dessous).

Pour ma première grande sortie nocturne, on m’invite dans une boîte de nuit jouant les plus grands morceaux des années 80. Quand je pense Brésil, je pense davantage Samba ou Axé, mais pourquoi pas… La moyenne d’âge oscille entre 30 et 40 ans, mais quand je vois les brésiliens tentant de faire un twist, je me dis que j’ai à faire à un club du troisième âge… Bonne nouvelle, pour une fois, je suis à la fois gringo, et quelqu’un qui sait danser.

La fois suivante nous nous rendons dans un bar latino. Lorsque nous nous asseyons une chose me frappe de suite. Je ne vois que des femmes. Seul 4 ou 5 hommes sont éparpillés dans la salle. Curieux, je pose la question à mon hôte qui me répondra sans sourciller : « En faite, selon les statistiques de la mairie, il y a 1 homme pour 7 femmes à Belo Horizonte ». Pour seule réaction, je garderais la bouche ouverte, l’air béat, pensant que le paradis pourrait bien exister sur terre.

L’ambiance ne se fait pas attendre. Des danseuses de Flamenco entrent dans la salle proposant un rythme effréné. Ça change des soirées « DJ-bières » de Paris. Tout le monde danse et frappe dans les mains pour accompagner la chorégraphie des artistes. Par la suite ce ne sera pas un DJ qui s’occupera de la musique, mais bel et bien des groupes empruntant un style différent. Pour 7€ l’entrée, c’est vraiment réussi. Malheureusement, une crise de jalousie de l’ex petit ami de mon hôte nous fera quitter les lieux très tôt.

Enfin, je me rends à une soirée Forro. L’une des musiques les plus écoutés et les plus dansés du Brésil. Là encore, lieu et personnel impeccable. On tente de m’enseigner les pas de danses basiques à maintes reprises. Cependant j’ai bien du mal à garder le rythme sur ce style de musique tantôt ressemblant à de la country, tantôt à du zouk. C’est à n’y rien comprendre les amis. Ce soir là, je n’aurais que mon humour pour charmer.

Belo Horizonte porte bien son image de ville festive. Vous trouverez tous les jours, quelque chose à faire, sans compter les nombreux concerts organisés par la ville. De plus, les lieux sont impeccables et le personnel de sécurité force le respect par leur professionnalisme (on est bien loin des vigiles français qui vous traitent comme un mois que rien).

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