samedi 8 janvier 2011

Brésil : Belo Horizonte, en famille - Partie 1

 Il y a un peu plus de 7 mois, je rencontre une brésilienne sur un site internet communautaire permettant d’apprendre les langues étrangères. Aujourd’hui, j’arrive à l’aéroport de Belo Horizonte – Confins  pour partager sa vie quotidienne le temps de quelques semaines. Comme quoi le monde virtuel et réel, peuvent se rejoindre, même 
avec un océan pour obstacle. C’est pour moi, l’occasion de me plonger littéralement dans la vie familiale brésilienne.




Coin pratique :


  • Depuis Salvador de Bahia vers Belo Horizonte, l’avion est moins onéreux (et beaucoup plus rapide). Mon billet m’a coûté 130 R$ avec la compagnie Voetrip.
  • L’aéroport est assez éloigné du centre (contrairement à la gare routière). Préférez le bus pour vous y rendre.
  • i vous désirez pratiquer votre portugais avant de voyager vers le Brésil, voici deux sites sympathiques : www.busuu.com et www.livemocha.com . Vous apprendrez de manière ludique tout en parlant avec des natifs.

Au Brésil, lorsque qu’une famille vous ouvre sa porte, elle ne le fait pas à moitié. Ainsi durant mes 26 jours passés à Belo Horizonte, j’ai partagé les moments de rires et de joies mais également de craintes et de tristesses. Plus qu’un hôte, j’ai eut la sensation de devenir un membre à part, de la famille. Même si j’ai eut le droit à un traitement de faveur, je me devais de respecter les us et coutumes (pas sortir tous les soirs, pas rentrer tard, ne pas boire etc.…).




L’hospitalité de cette famille, d’origine Gaùcho (Sud du Brésil), fut incroyable. Je n’avais pas le droit de payer le moindre centime de ma poche, ne serait ce que pour avancer de l’argent pour un paquet de gâteau. J’ai eut beau joué de mes charmes, mais je n’ai reçut que des refus.




J’ai également découvert l’art et la manière de vivre en famille au Brésil. Au contraire d’une société individualiste telle que la France, ici on fait tout ensemble. Impossible d’aller sur internet ou feuilleter un livre tout seul dans sa chambre. Non, ici, on peut tout faire, mais dans la salle à manger, avec tout les membres de la famille. Si au début, ce fut pour moi un peu fatiguant, je dois admettre qu’on prend davantage de plaisir au quotidien. Pire, on a du mal à vivre autrement.





Si, initialement, j’avais décidé, de trouver une famille (et non en hôtel) pour m’héberger dans chaque ville, c’était bien sûr pour une raison économique mais également pour apprendre davantage sur la culture propre au pays. Je crois également au faite que chaque personne que l’on rencontre à la capacité de transformer ou d’influencer une partie de sa propre vie. Je ne m’étais pas trompé... Merci à cette jolie famille!



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