Après de longues semaines à se
prélasser au bord de l’étonnante côte caribéenne, me voilà de nouveau
parmi les vallées et les montagnes. Et plus précisément à Cartago, à seulement 25 kilomètres de la
capitale du Costa Rica. L’occasion pour moi, de revoir une ami que je m’étais
faite au cours d’une soirée lors d’une conférence d’une ONG au Panama, il y a 3
ans. Décidemment, c’est le mois des retrouvailles de longues dates…
Très loin d’une mégalopole, telle
que la capitale du Panama, Cartago ressemble à un gros bourg. Il y fait plutôt
froid en comparaison des caraïbes où j’étais il y a seulement 4 heures !
De plus, les rues sont totalement vides puisque nous sommes en pleine semaine
sainte et que les habitants profitent de l’occasion pour se dorer la pilule sur
les plages. En revanche, c’est un plaisir que de revoir mon amie et de
connaître toute sa famille.
Dès le lendemain matin, mon amie
m’emmène au volcan Irazú, situé à quelques kilomètres de la ville de Cartago.
Un bus nous conduit à l’entrée en une petite heure. On me demande 10$ pour le
parc. Ça fait mal. Mais ce qui me fait encore plus chagriner, c’est quand je
vois la taille du dit par national. Quelques mètres à tout casser, juste pour
se rendre au bord du cratère (enfin avec 4 mètres de sécurité, empêchant
de voir quoique ce soit). Heureusement que c’est un beau cratère, avec un lac
changeant de couleur au fil des saisons.
Par hasard, je rencontre un
guatémaltèque, qui vivait alors dans le même appartement qu’un ami mexicain
habitant au Panama. Il voyage avec une colombienne et un argentin. Nous
décidons de nous rendre tous ensemble à Cartago pour visiter les quelques
bâtiments qui en vaillent la peine. Nous voyons la célèbre basilique toute
blanche vêtue, ainsi que les ruines de la ville, malheureusement inaccessible.
Après la courte visite de
Cartago, nous nous rendons à San Jose. Au premier abord (et au deuxième
également), la capitale est aussi triste que morne. Vraiment, cette ville me
fait penser à la définition de la déprime. Les rues et les bâtiments semblent
faire grises mines alors que les habitants paraissent comme accablés. On me répète de faire
attention à moi, que la ville serait dangereuse. Vraiment l’ambiance n’est pas
au top. Heureusement, la jolie place de la culture et les bières multicolores
(4$ !) que nous nous offrons en fin de journée, redonnent un peu de peps.
Les jeudis et vendredis de la
semaine sainte sont sacrés. Ce qui signifie qu’il n’y a rien à faire dans la
région de San Jose et Cartago. Tout est fermé et peux de bus circulent. Je
prends un repos forcé (mais mérité) de 2/3 jours et j’en profite pour dormir,
méditer sur mon itinéraire au Nicaragua, regarder des films et remettre à jour
mon blog.
Pour mon dernier week end à
Cartago, les parents de mon amie ont décidé de me faire faire un tour en
voiture dans la Vallée
d’Orosi non loin de là. Malheureusement, la brume s’épaissit et la pluie
commence à se faire de plus en plus insistante. Les conditions climatiques
empêchent d’apprécier toute la beauté du lieu. Quelques éclaircies nous
permettent juste d’apercevoir un panorama du village d’Orosi et faire un tour à
l’église. Les volcans sont en revanche invisibles. Dommage. C’était quand même un joli tour et un moment
agréable passé avec ma famille d’accueil du Costa Rica.
A chaque nouvelle enquête, le
Costa Rica est élu le pays où les gens sont les plus heureux au Monde. Un
résultat à peine croyable, quand on voit l’état de la capitale et de ses
environs (qui englobent plus des deux tiers du pays tout de même). Et les habitants
n’ont pas un sourire ravageur à longueur de temps….Bref, j’aimerai bien
connaître la méthode utilisée pour calculer la joie des gens.
Et vous, dans quels pays,
avez-vous vu les gens les plus heureux ?
Coin pratique :
- Depuis Cahuita ou Puerto, il y a 5 ou 6 bus par jour pour San Jose. Arrivée au terminal Caribe en 4 heures pour environ 3500 pesos.
- Pour rejoindre Cartago depuis San Jose, il faut prendre un bus au terminal Lumaca. 435 pesos pour une demi-heure de course.
- Depuis Cartago, un bus se rend vers 9h30 au Volcan Irazú. Retour à 12h30. Prix d’entrée : 10$
- De nombreux bus vont de Cartago à Orosi tous les jours.
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