jeudi 12 janvier 2012

Colombie : voyager ou vivre à Cali? Le test!


Vous envisagez de voyager, voir de vivre à Cali, la capitale de la salsa Colombienne? Vous vous demandez si la région est faite pour vous ? Après avoir séjourné plusieurs jours à Cali, voici mon avis qui vous donnera quelques pistes de réflexion. Dans la première partie, nous étudierons les caractéristiques de la ville de Cali, et dans un deuxième temps nous verrons les attraits touristiques des alentours.

  

Vivre à Cali :

Transports : Les transports en commun à Cali sont bons grâce à la combinaison des bus classiques et des nombreuses lignes du Mio (fonctionnant comme un métro). De nuit, il faut comme partout, préférer le taxi. Le trafic routier n’est ni meilleur, ni moins bon qu’ailleurs. Bref, dans la majorité des cas, vous n’aurez pas de mal à vous déplacer pour travailler ou sortir.

Sécurité : Cali n’a pas très bonne réputation et pourtant je ne me suis pas senti mal à l’aise une seule fois. Il suffit de faire attention où l’on met les pieds de jours (évitez le « disctricto ») et de nuit (allez dans les rues dédiées à la fête, et elles sont nombreuses !). La présence policière est conséquente

Coût de la vie : Cali n’est pas la ville la plus chère de Colombie. On peut s’en tirer très bien avec un salaire moyen.

Habitants : ils sont l’âme même de la ville de Cali ! Je n’ai pas vu au cours de mon voyage, une population plus gentille, attentionnée, drôle, souriante et prête à danser à n’importe quel coin de rue. Autant dire que si vous jouez le jeu, votre intégration ne demandera pas beaucoup d’efforts.

Divertissement : Cali est sans doute la ville qui propose l’une des vies nocturnes les plus trépidantes de Colombie, voir du continent sud Américain. Il y a toujours quelques choses à faire ! Et si vous êtes amateurs de danses, et plus précisément de Salsa, alors vous vous approcherez du paradis.

Marché de l’emploi : Cali est la troisième ville économique du pays. Je rééditerais ce texte après avoir parcouru quelques autres villes de Colombie.

Climat : l’été eternel ! Il fait toujours chaud à Cali mais c’est loin d’être suffocant. Le seul hic, c’est quant il pleut, il faut s’attendre à des fortes inondations.

Conclusion : Cali est une ville qui m’a charmé dès les premiers instants. La ville ne dort jamais : on se promène la nuit dans les parcs ou dans les marchés, on boit une bière avec son voisin de palier ou on va danser dans l’un des innombrables lieux de fête. Et que dire de sa population qui vaut à elle seule, une expatriation sur le territoire colombien Une chose est sûr, à Cali, vous ne vous ennuierez jamais et vous ne resterez pas longtemps seul.


Voyager à Cali :

Au premier abord, Cali n’est pas une ville accueillante pour le touriste. En effet, il y a peu de monuments à visiter et l’architecture coloniale n’est pas son grand effort. Pourtant, c’est une ville qui vous émerveillera par son ambiance particulière et l’accueil de sa population.

Il suffit de déambuler de jour dans le quartier bohême de San Antonio pour se laisser happer.  On peut également visiter les musées en plein air (comme celle du chat) ou traverser le marché du centre (attention aux poches tout de même).

Mais Cali est avant tout une ville qui se vit de nuit. Que vous soyez jeune ou moins jeune, vous succomberez totalement au charme de la ville la nuit venue. Que l’on souhaite seulement boire une bière en terrasse, danser la salsa comme un professionnel ou déferler dans une chaude ambiance de discothèque, chacun y trouvera son compte. Bref, autant vous dire que si Cali vous ensorcèle, vous ne dormirez pas beaucoup

La région de Cali est également très riche en paysages magnifiques. Il suffit de se rendre au kilomètre 18 pour apercevoir de grandes étendues de nature dans lesquelles se trouvent les propriétaires de grandes fermes.

Temps recommandé : 2/3 jours pour la ville de Cali.


Remerciements :

Quelle expérience de convivialité et de générosité, ais-je vécu à Cali ! Une famille incroyable qui m’a offert tout ce dont j’attendais en Amérique Latine. A eux-seuls ils m’ont prouvé tout le bien que l’on dit sur les Colombiens. Ce fut une rencontre très intense que je mets au panthéon des impactes qui changeront ma vie. Un énorme remerciement  à la famille Quintero qui n’a pas hésité à me venir en aide une seconde fois, lorsque j’étais bloqué à Cali en période de carnaval.




A venir : découverte d’une ville historique en pleine période de carnaval : Popayan ! Et également, comment je me suis échoué dans un petit village qui n’a pas très bonne réputation.












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