vendredi 9 décembre 2011

Equateur : Réserve de Machalilla, et la Isla de Plata_1/2


Je décide de ne pas passer la nuit à Montañita, préférant me rendre directement à Puerto Lopez afin de pouvoir organiser sur place, mes visites de la réserve de Machalilla. Finis l’ambiance survolté, me voici dans un petit port de pêche à l’atmosphère beaucoup plus paisible. Pour ma première étape, je désire connaître la Isla de la Plata, qui selon les guides et autres forums internet ressemblerait quelque peu aux îles Galapagos. Vrai ?


Plutôt que de me ruer à trouver un hôtel dans Puerto Lopez, je préfère descendre tranquillement vers la plage. Le sable et les cocotiers ont toujours eut un effet d’attraction irrésistible sur ma personne. Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Aux antipodes de Montañita, la plage de Puerto Lopez est totalement vide et respire la quiétude.



Après une longue hésitation, j’ai réservé ma visite de la « Isla de Plata » (Ndlr : l’île d’argent) se trouvant dans la réserve de Machalilla. Vous savez déjà que je ne suis pas adepte des tours organisés par les agences. D’autant plus qu’ils sont généralement chères, pas toujours intéressant et souvent bondés. A 9h15, je me trouve déjà au point de rendez-vous. Le temps de voir mes compagnons d’un jour. Et cela ne rate pas, nous avons deux bons spécimens des Etats-Unis qui critiquent tout, surtout les français (je m’y attendais). Les deux femmes d’un certain âge, m’ont tout de même proposé un contrat dans la Playboy Mansion (pour ceux qui ne connaissent pas, une recherche google s’impose)…Bref, après les offres dans la manutention au sein des marchés boliviens, minier au nord du chili, ou pompiste au Pérou, voilà que je pourrais être gigolo aux Etats-Unis !

Revenons à ceux qui nous importent : la Isla de Plata ! Nous prenons notre embarcation parmi les bateaux de pêcheurs. Ces derniers sont occupés à décharger leur pêche matinale, en prenant soin d’éviter les attaques en piqués des nombreux oiseaux, qui ont flairé le filon de la chasse facile.


Après une heure de traversée en haute mer, j’aperçois une forme dans l’eau et qui semble suivre le bateau. Je ne distingue pas vraiment ce que s’est. La « forme » est rejointe par d’autres « formes ». Puis tout à coup, la « forme » saute dans les airs. Ce sont des gentils dauphins ! Pour la première fois, j’ai la chance d’admirer ces adorables créatures dans leur milieu sauvage. Ils sont des dizaines à suivre notre véhicule et à jouer avec les vagues. Un vrai ballet naturel s’offre à mes pupilles en pleines émois. L’espace d’un instant, je redeviens ce petit garçon face à une nouvelle complicité. Malheureusement, mon appareil photo n’étant pas du dernier cri, il vous faudra vous contenter de ces deux clichés sans prétentions.



Notre bateau finit par accoster sur la Isla de Plata. Nous n’emprunterons qu’un sentier de l’île et nous ne verrons qu’une espèce d’oiseau. Un peu chiche pour 35$ la journée, non ? En petit groupe, nous arpentons ce désert sans fin. Le guide nous dit que les arbres ne sont pas morts mais attendent la saison des pluies. Au cours de la randonnée, nous voyons des dizaines et des dizaines de fous-à-pattes bleues. Ils vivent en couple, protégeant leur progéniture (généralement 1 ou 2 enfants maximum). Ils n’ont pas peur de l’être humain, bien au contraire. Ils ont été tellement habitués à la présence de l’homme, qu’ils ne daigneront même pas vous regarder.






Au retour dans le bateau, nous avons le droit à un nouveau spectacle de la nature. Des dizaines de tortues marines s’approchent de l’embarcation. Je découvre que le capitaine du navire est en train de jeter des morceaux de pastèques pour les attirer. Ça manque de spontanéité, diront certain. La scène est tout de même fabuleuse et émouvante. Cependant, il ne nous est pas permis de plonger parmi les tortues afin de partager un moment avec elles. Dommage.





Nous nous éloignons de l’île et nous nous dirigeons vers un récif où nous pourrons effectuer de la plongée avec masque et tuba. Avant même que nous entrons dans l’eau, des centaines de poissons tropicaux viennent nous saluer à quelques centimètres de distance. Un vrai aquarium ! Bizarrement, une fois dan l’eau, je ne verrais que peu de spécimen.



L’Isla de la Plata, une alternative du pauvre qui n’a pas les moyens de se rendre aux îles Galapagos ? Bien sûr on n’atteint pas, ne serait ce qu’un dixième de la faune et de la flore des Galapagos. Cependant, c’est un moyen pour voir des dauphins (pas toujours), des baleines (de juin à septembre), des tortues marines et des fous à pattes bleues. L’isla de la Plata n’est très pas belle en elle-même et ne propose qu’une végétation désertique quasiment tout au long de l’année.

Coin pratique :
  • Pour vous rendre à Puerto Lopez depuis Montañita, il vous en coûtera 1$ pour 1 heure de trajet. On peut aller à Puerto Lopez à partir d’autres villes (Manta, Guayaquil, Salinas etc.)
  • Les règles de visite de la réserve de Machalilla ont changé en 2011 : pour l’île de la Plata, il vous faudra obligatoirement passer par une agence (35$ tout compris, je recommande l’agence Machalilla Tours)
  • Une adresse d’hôtel pas chère à Puerto Lopez : Sol Inn. Environ 6$ par nuit avec toutes les commodités et un joli jardin. Seul l’accueil est assez déplorable.

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