vendredi 6 janvier 2012

Colombie : Cali, visite de la troisième ville du pays


La « Feria » de Cali bat son plein et chaque soir est une nouvelle ode à la fête. Malgré la fatigue accumulée des soirées sans fin, je trouve la force pour visiter la ville de jour. Et oui la vie de voyageur n’est pas de tout repos. Il faut savoir jongler entre tourisme, festivité et rencontres inoubliables. Une vie bien difficile…


Pour nos premiers pas dans les rues de Cali, nous décidons de nous rendre dans le quartier bohème : San Antonio. Si le lieu ne marque pas par son architecture, elle envoute par son ambiance bien particulière. Ici et là des artistes vaguent sans but précis et  refondent le monde de par des discussions interminables. Des  jeunes boivent une bière assis sur les trottoirs décrépis, alors que d’autres préfèrent philosopher allonger dans le parc fumant de l’herbe. Nous montons jusqu’à une petite église d’où nous apercevons la majeur partie de Cali.






Après une petite pause, nous redescendons les rues abruptes du quartier San Antonio pour se retrouver plus au cœur de la vibrante ville de Cali. Nous longeons une rivière à la teinte Amazonienne. Celle-ci traverse le centre urbain de bout à bout. Une étrange exposition sur les chats attire notre attention. Il y a en de toutes les couleurs et de toutes les formes. Chacun ayant sa propre signification.




Un peu plus tard, nous croisons le chemin de la tour des affaires de Cali. Pour un peu, on se croirait à Time Square. Nous finissons par parvenir à la fameuse église dont tous les Caleños sont fières. Il est vrai qu’avec sa couleur bleue pastel, cet édifice religieux transgresse les règles architecturales communes. Enfin, pour se reposer de cette longue randonnée urbaine, nous nous arrêtons dans la « Calle 6 », célèbre pour sa vie nocturne débridée. Mais comme il n’est que 17h, nous ne prendrons qu’un café.




Le jour suivant, nous décidons de visiter en famille le « Rio Pance ». Il s’agit d’un paisible village, parcouru par une rivière, et haut lieu de villégiature des habitants de Cali. Ils y viennent en grand nombre en fin de semaine. Et comme partout, dans la région, la salsa règne en maitre. Tout d’abord, nous déjeunons un plat local délicieux au bord de l’eau, toujours dans une atmosphère jovial qui défie toute loi de la dépression humaine. C’est avec le ventre bien rempli, que nous descendons à la rivière. On discute, on rigole, on tente tant bien que mal de résister au courant de l’eau et on se repose parmi cette verdure tropicale d’une beauté lancinante.






Enfin, nous nous rendons dans un petit bar pour déguster une bière, tout en dansant…la salsa ! Vraiment, cette première approche de la Colombie me fascine. Comment ne pas tomber amoureux de cette terre si belle, où les habitants ne voient la vie que dans la joie et la bonne humeur. On dirait bien que je m’approche de mon but, celle de trouver une nouvelle vie en Amérique du Sud…


Coin pratique :
  • On se déplace aisément dans la ville grâce au MIO. Ce sont des lignes de bus fonctionnant de la même forme qu’un métro avec des stations d’arrêt (1500 pesos par trajet).
  • Pour se rendre au « Rio Pance », il faut prendre un bus. 1500 pesos et environ 40 minutes depuis le centre ville.

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