Terminé le petit village
Amazonien nonchalant, place à la capitale de l’Equateur : Quito. Il s’agit
de ma toute dernière étape dans le pays. Et pour avoir une vue globale sur ma
nouvelle destination, quoi de plus logique que de prendre de la hauteur ?
Bien que très touristique, l’ascension par le téléphérique s’impose…
A mon arrivée à Quito, je fais
connaissance avec ma nouvelle famille d’accueil. Amoureux de la France et d’une gentillesse
extrême, ils ont organisé un dîner en mon honneur en invitant quelques uns de
leurs amis. L’opportunité de faire connaissance avec un nouveau pan de la
culture équatorienne, bien différente de la côte et de l’Amazonie.
Dès le lendemain matin je me
prépare pour ma première excursion à Quito. C’est tout naturellement que je me
tourne vers l’ascension en téléphérique. Après plus d’une heure de marche sous
une chaleur peu commune dans la capitale équatorienne, je parviens à
destination. J’entre dans une cabine, en compagnie de deux filles des
Etats-Unis, et en quelques minutes me voilà à plus de 4 100 mètres
d’altitude.
Dans un froid prenant, j’admire
le panorama sur Quito. La ville semble peu large mais d’une longueur inouïe. De
forme en « V », elle semble prisonnière des montagnes et volcans
environnants. Malheureusement, les nuages sont nombreux et empêchent d’avoir
une vue sur les paysages lointains.
Si l’évolution du climat ne joue
pas en ma faveur, je décide tout de même de gravir le volcan répondant au nom
de Rucu Pichincha. Le sentier grimpe fortement et le sol se montre très
glissant. Dans cette purée de pois, je ne vois pas à plus de quelques mètres. Si
l’atmosphère brumeuse me fait sentir acteur d’une série B de science fiction,
elle ne me permet pas de profiter des décors majestueux.
Après un certain effort physique,
me voilà tout prêt du cratère du Rucu Pichincha. La vue n’est absolument pas
dégagée et je n’ai strictement aucune perspective. J’ai beau patienter une bonne heure dans des conditions climatiques plus que
pitoyables, rien à y faire. Le ciel reste d’une opacité surprenante.
C’est avec déception que je me
résigne à quitter les lieux et à rejoindre le téléphérique de Quito. Que
voulez-vous, on ne peut pas toujours gagner !
Coin pratique :
- Pour vous rendre à Quito depuis Puerto Misahualli, un bus sort à 8h30 du matin et arrive à destination vers 16h30. Si vous souhaitez avoir un bus plus direct (passant par Beaza), il faut changer à Tena. Coût du passager : 7$. De Quito vers Puerto Misahualli : départ à 11h30.
- Le nouveau terminal terrestre de Quito se trouve dans le sud de la ville. On rejoint aisément n’importe quel destination grâce aux bus et aux métros.
- Le téléphérique de Quito se trouve à l’ouest de la ville (par l’Av. Gasca). Un A/R vous coûtera la somme de 8,50$.
- D’en haut plusieurs randonnées possibles : volcan Guagua Pichincha (3/4 heures) et volcan Rucu Pichincha (2 heures). Engagez vous-y seulement par beau temps, cela vous évitera les déceptions.
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