samedi 6 août 2011

Chili : San Pedro de Atacama, une ville en plein désert - 1


Après une course poursuite contre le temps, j’embarque dans le bus qui me mènera à San Pedro de Atacama. Les yeux humides, je jette un dernier regard à ma petite amie. Tout au long du trajet, je me demande si j’ai fait le bon choix. Je n’arrête pas de penser à elle ainsi qu’à toute sa famille. Parfois, je rie seul en me remémorant les bons moments, d’autres fois j’ai la larme à l’œil en repensant à cette décision. Alors que le soleil se couche, les collines de la région de La Serena illuminent par le vert surnaturel. Lorsque je me réveil le lendemain matin, la verdure a laissé place au désert, aux roches rouges et aux montagnes surprenantes. A la descente du bus, je fais connaissance avec deux françaises, étudiantes à Santiago…



Coin pratique :
  • Pour aller à San Pedro de Atacama depuis Santiago, il existe des bus directs (23 heures de trajet) avec la compagnie Tur Bus (prix allant de 15 000 à 50 000 pesos selon horaire et
    période).
  • Sinon, le plus simple depuis Santiago est de se rendre à Calama (conseiller de ne pas y passer une nuit, vous comprendrez en y arrivant), et de cette ville prendre un bus pour San Pedro de
    Atacama.
  • En haute saison, arrivez tôt pour choisir votre hôtel. En ce mois d’août, le moins chère que j’ai trouvé coûte 6000 pesos la nuit. Si vous avez des relations dans la ville, le prix peut
    chuter à 5000 pesos.
  • A San Pedro de Atacama, il fait chaud le jour et très froid la nuit. Apportez des vêtements en conséquence. Ne vous baladez pas sans eau et un pull (lorsque le soleil tombe).

Je demande aux deux françaises si elles connaissaient un hôtel pas trop cher. Nous décidons de chercher ensemble. Au bout de quelques dizaines de minutes, nous faisons le choix de rester dans une auberge éloignée du centre et plus proche de la population locale.

Après une courte pause, nous partons visiter. Les bâtisses ressemblent étrangement à celles des villages au nord de l’Argentine. Les briques rouges orangés, mélange de roche et de paille, se fonde parfaitement dans le décor désertique d’Atacama. Les maisons des habitants sont plus ou moins concentrées autour du centre ville. Néanmoins, certaines sont excentrées pour une vie au milieu de la végétation aride.





San Pedro est une ville très touristique. Lorsque l’on parcourt le centre ville, on se rend compte que les étrangers représentent la moitié de la population, si ce n’est plus. Impossible de vous fondre dans la foule, on vous hèle (en anglais, bien souvent) dans la rue, pour vous présenter le menu du jour dans l’un des innombrables restaurants. Si par malheur, vous avez encore votre sac à dos, vous aurez à faire avec les rabatteurs d’hôtels. Toutefois, les habitants, Atacamènes (population d’origine) ou étrangers venus faire fortune, restent courtois et ne refuseront jamais une bonne conversation. Le tourisme de masse est bien là, mais vous pourrez aisément faire connaissance avec les locaux. Bref, il est nécessaire de faire attention à cet équilibre fragile.



L’église (au toit fait de bois de cactus) et la place du village sont d’un blanc rutilant, presque aveuglant. Un style qui se différencie du reste des maisonnettes de San Pedro de Atacama. Au moment de notre séjour, des travailleurs étaient en train de monter une petite foraine. Voir des manèges en plein désert, cela n’a pas de prix !





L’après-midi est déjà bien entamé, il est temps pour moi et mes comparses d’affronter les beautés naturelles du désert de l’Atacama.


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