Ushuaia, un nom qui résonne dans notre esprit, telle une
légende. Pour certains, cette ville évoque la terre de la fin du monde,
pour d’autres, elle rappelle simplement les émissions de
Nicolas Hulot. Pour ma part, je n’avais aucune idée, à quoi pouvait
ressembler Ushuaia. Beaucoup de voyageurs m’ont dit au préalable : « tu
vas voir c’est comme San Francisco ».
Cette phrase a résonnée un demi-millier de fois, comme s’il
s’agissait d’une prophétie entre backpackers…
Coin pratique :
Conseil d’itinéraires : marcher dans la rue commerciale de San
Martin, longer le port (avenue Maipu) ou monter sur le chemin du glacier
pour avoir une vue spectaculaire.
Ushuaia propose différentes ambiances, que l’on soit le matin ou le
soir, en hiver ou en été. Bref, c’est ne ville à découvrir et à
redécouvrir.
Dans l’avenue principale d’Ushuaia, répondant au nom de San Martin
(quant on voyage en Argentine, difficile de s’en débarrasser…), les
commerces se bousculent d’idées pour proposer à leur sauce,
le marketing made in Ushuaia : La ville la plus australe du monde ou
la ville de la fin du monde. Souvent lourd proposer un million de fois
les distances avec les autres villes du monde),
parfois drôle (une enseigne disait : « Ushuaia, le cul du monde »).
Pour une rencontre avec la beauté d’Ushuaia, il faut longer le port.
L’eau, parfaitement lisse, reflète les bateaux récents ou d’époques,
les embarcadères, les petites maisonnettes ou encore les
montagnes.
D’ailleurs, depuis la partie basse de la ville, on s’aperçoit que la
ville d’Ushuaia, est magnifiquement encerclée par ces pics de neige.
D’un côté la mer, de l’autre les montagnes. Ushuaia,
semble bien gardé.
Il est vrai que lorsque l’on parcourt le centre de la ville, on
n’arrête pas de descendre et de monter. Les avenues sont parfaitement
quadrillées. Alors, ressemblance avec San Francisco ou non,
je laisse les voyageurs, sans idées, débattre sur le sujet. Pour ma
part, je dirais que c’est une ville avec des montées et des descentes,
comme beaucoup d’autres dans le reste du monde.
Ushuaia est tout sauf modeste. En plus de proposer un tampon sur le
passeport à son effigie, elle est la ville, « qui parlera aux
générations futures ». Comment ? Avec la capsule
du temps, pardi ! Un monument, datant de 1992, ne sera ouvert que
500 ans plus tard. Il a pour mission, de transmettre l’histoire
actuelle, à nos petits petits petits […] enfants. Ce ne sont
pas moins de 6 disques (en espérant que le DVD ne disparaîtra pas
l’année prochaine) compilant les émissions de télévision de 1992 ! En
espérant, pour l’honneur de notre génération, que
Patrick Sébastien n’y apparait pas….
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