Alors que nous devions nous rendre directement à Cafayate, nous décidons de faire une halte dans la plus grande ville du Nord de l’Argentine : Salta. Une ville qui a un charme particulier, et qui n’a pas perdu de ses traditions avec le tourisme. Une très belle découverte improvisée.
Coin pratique :
- Depuis Tilcara, il faut prendre un premier bus pour Jujuy (15 pesos, 1h30) puis changer pour Salta (39 pesos, 4h)
- Je ne vous recommande pas particulièrement l’auberge située dans la rue de Mitry, propre mais à l’ambiance un peu spéciale (opinion personnelle).
Nous traversons une bonne partie de la ville avec nos sacs à dos pour nous rendre à l’auberge de jeunesse. La ville semble très animée. Partout des familles marchant de manière nonchalantes et surtout, de nombreux, très nombreux, étudiants papotant de tout et de rien sur le chemin de la maison. Après s’être brièvement reposé, nous décidons de partir à la recherche d’un plan pour faire la fête.
L’essentiel de la vie nocturne à Salta, est localisé dans la grande avenue de Besarce où se concentre une multitude de bars, discothèque, restaurants et autres lieux festifs. Les lumières illuminent les trottoirs alors que les enceintes crachent différents styles musicaux. La rue est vite noire de monde. Nous décidons d’entrer dans une petite boîte de nuit où la Cumbia et le reggaeton règnent. L’ambiance est survoltée, nous rencontrons deux filles très sympathiques… Voilà une première approche de la Cumbia dès plus sympathique.
Le jour suivant, nous visitons le centre de la ville. De nombreuses maisons d’époques ornent les rues et partout, des orangers donnent un petit air champêtre à une si grande ville. L’ambiance est à la fois apaisante et chaleureuse. Les habitants semblent heureux et zen. Nous mangeons dans le marché couvert avant (pas chère et à l’ambiance conviviale) de repartir pour une petite virée nocturne.
Sur la place, une estrade retient notre attention. Quelques personnes, dansent sur les rythmes de Tango. Les corps se meuvent dans un ballet de sensualité alors que les visages sont emplis d’émotions. Il semble que danser le tango ne s’improvise pas. Il y a quelque chose de fort, de profond et d’émouvant qui se passent en chacun de ces danseurs. Les spectateurs paraissent lobotomisés et semblent imprégner de cette ambiance si particulière.
Notre soirée s’achèvera dans une autre boîte de nuit puis dans un bar jouant tout type de musiques.
Enfin, pour notre dernière matinée, nous nous sommes rendus dans le musée MAAM, qui en plus de raconter l’histoire Andine ancestrale, nous gratifie de la vue de deux momies. L’une d’elle, un enfant au corps congelé, semble surréaliste tant la conservations est impressionnante (peau, cheveux, allure…). Un vrai voyage dans le passé.
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