dimanche 24 avril 2011

Uruguay : Montevideo, une arrivée téméraire - 1


C’est avec toute la « Saudade » (être triste/être en manque de) brésilienne que je prends l’avion pour une nouvelle destination : l’Uruguay. Dans les airs, je me remémore 
les six mois de traverser du Brésil, depuis l’Amazonie jusqu’au terre Gaucha du sud. L’avion atterrit. Je suis toujours, sur une terre Gaucha, mais cette foi-ci avec des personnes qui parlent 
espagnol. Dans l’aéroport, je me rends compte que je n’ai toujours pas d’adresse où dormir…



Le coin pratique :


  • Un allez en avion Porto Alegre (Brésil) – Montevideo (Uruguay) coûte 105€ pour 1h30 de vol.
  • Il est possible d’entrer sur le territoire Uruguayen sans une preuve de sortie.
  • Les quartiers touristiques sont très faciles à relier en bus depuis l’aéroport (31 Pesos Uru.) ou depuis la gare routière (18 Pesos Uru.)
  • 1€ = 26,5 Pesos Uruguayen.



J’arrive à 17 heures dans le hall de l’aéroport. A 17h02, je m’assois à la terrasse d’un Mc Donald (mieux vaut se rassurer avec les choses connues de ce monde). A 17h05 je connecte mon ordinateur
sur le Web. A 17h07, j’ouvre ma boîte mail. Entre 17h08 et 17h10, je me rends compte que je n’ai reçu que des réponses négatives quant à un hébergement chez l’habitant. A 17h11, je me sens seul et à 17h12 je me demande ce que je fais dans ce pays où je n’ai pas la moindre de ce qu’il s’y trouve (pas de guide touristique). Voilà comment mettre en péril un voyage en 12 minutes.



Pour me mettre en condition de réflexion, je prends mes anti-dépresseurs habituels soient un big mac, 5 cigarettes et 1 heure sur facebook. A 18h, point de nouvelles. A 19h encore moins. A 20h, on me souhaite bon courage depuis Pekin (c’est gentil, mais ça va pas m’aider). A 21h, je repère les coins de l’aéroport où je pourrais dormir pour la nuit. A 22 h, la libération : une famille peut m’accueillir le temps d’un week end.



Ni une ni deux, j’enfile mon sac à dos et me met à  la recherche du bus qui m’amènera à destination. Me voici dans ma nouvelle famille. Accueil en pyjama et bière à la main. Le style que j’aime, cela s’annonce bien. Une petite fête s’improvise entre Uruguayens. J’ai du mal à comprendre l’espagnol après un stage de six mois de portugais. D’autant plus l’accent n’est pas facile à assimiler. Si les Habitants paraissent plus réservés que leurs voisins brésiliens, ils n’en restent pas moins tout autant chaleureux. Bref le coup de départ en Uruguay est lancé !



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