dimanche 27 mars 2011

Brésil : Rio de Janeiro, le quartier de Lapa, bohême ET fêtard #8


Lapa est le quartier bohême de Rio de Janeiro. Véritable Melting-pot humain, social et architectural, ce quartier laisse une empreinte particulière dans la ville. Vivant de jour comme de 
nuit, Lapa mérite que l’on s’y attarde un certain temps pour goûter la saveur exquise de l’anarchie au sens humain.



Coin pratique :



Pour visiter le quartier de Lapa, descendez à la station Cinêlandia.



N’emportez avec vous que le strict nécessaire et faites attention à vos poches. Ne vous baladez pas dans les rues vides. Le soir redoublez de vigilance et rentrer en taxi (nombreux)




Nous descendons du Métro et nous nous dirigeons vers Lapa. Dans les rues étriquées, quelques habitants des rues font la mendicité, d’autres tentent de se dresser debout malgré les effets du crack et/ou de la bière.



Nous arrivons à l’ « Escada da Lapa. Véritable œuvre d’art née de la folie d’un seul être humain, tout droit venu du Chili. Imaginé cet homme qui a décoré de céramique un escalier entier. Ici et là, de nombreuses références aux villes du monde entier. Prenons l’exemple de la France avec la Tour Eiffel ou le Camembert. Un endroit vraiment magique et créatif où l’on se surprend à y rester de nombreuses heures. Un musée à toit ouvert dirons nous. J’ai eut la chance de rencontrer le créateur sur les marches. Seulement il a décidé de ne pas parler de l’après-midi. C’est ça les artistes !








Lapa, c’est aussi une architecture particulière. De vieux immeubles aux couleurs pastels, traversés par un aqueduc où chemine un petit train, une église à la forme unique ou encore de nombreux graffitis parsemant les murs usés. Ce quartier à une âme et une âme qui transpire d’histoire aussi bien ancienne que moderne. Je suis littéralement envoûté.






La nuit venue, Lapa montre un autre visage. Branchés, jeunes, vieillard, travestis, homosexuels, vendeur de drogues ou tout simplement fêtards, se rencontrent dans les dédales du quartier. Le tout forme une foule hétérogène des plus incroyables. On s’amuse, on boit, on rigole sans se soucier du quotidien. J’ai rarement vu un endroit aussi anarchique. Le premier soir, j’ai put assister à un concert de samba carnaval crachant le rythme endiablé au niveau des litres de cachaças écoulés. Le deuxième et troisième soir, direction deux boîtes de nuit à l’entrée gratuites où l’espace de vie de moins de 50 cm carré vous force à danser coller/serrer sur n’importe quel type de musique. Je me surprend à contempler un peu plus chaque soir ce quartier.




Cela a beau être « sale » (dans tous les sens du terme), on n’en est que plus émerveillé. Un sentiment de liberté humain, qui enfreint les codes du genre humain...Pourquoi ne pas y goûter au risque de s’y piquer ?


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