Brésil : Récife, la fête éternelle - Partie 1

J’arrive avec deux heures de retard à Recife. La fin du trajet dans les embouteillages était interminable. Je sors du bus et aperçois les trois personnes qui sont venus me chercher à la gare routière. Je m’excuse pleinement pour l’attente. Je monte dans leur voiture. A ce moment là, je ne savais pas encore que j’embarquais pour trois jours de festivité exubérante dans les rues de Recife… (peu de photos ont été prisent la nuit par sécurité).

Coin Pratique :

• De Natal à Recife avec le Bus de la compagnie Progresso dure 9 heures et coûte environ 60 R$. Si vous souhaitez loger à Boa Viagem où dans le Recife Antiguo, n’allez pas jusque la gare routière mais arrêtezvous sur une place. C’est beaucoup plus proche !
• Recife est la 2^e ville la plus dangereuse du Brésil. Pour autant je n’ai rien vu d’extravagant. Les habitants ont peur et ça se sent. Ainsi, soyez prudent et comme toujours, préférez ne jamais sortir seul la nuit.

Quelques minutes plus tard, j’atterris dans le campus de l’université fédéral du Pernambuco. Direction le bureau de l’association. Après avoir fait connaissance on me demande si je veux prendre un verre. Je ne peux pas refuser. On m’emmène dans les rues adjacentes de la faculté. Je découvre alors, une avenue composée de trois bars simplistes (murs, chaises en plastiques et sono). L’endroit est bondé par des centaines d’étudiants conversant et dansant. Ici, on achète des alcools mélangés dans des petites bouteilles d’eau en plastique à un prix modique. La sono explose à l’intérieur des bâtiments et la musique ne se fait pas moins entendre à l’extérieur avec le capot des voitures ouvert dévoilant des kilos de décibel. Jamais dans ma vie, je n’ai vu une telle fièvre de la fête. Il n’est que 17 heures, ça promet.

Quelques heures plus tard, on me dépose au Recife Antiguo, où les habitants de tout âge continue à boire et à danser. J’assiste à un petit concert retransmis sur la télévision brésilienne puis à un grand concert en plein air. L’ambiance est électrique et caliente jusqu’à l’aube. Le samedi et le dimanche seront également placés sous le signe de la fête au même endroit.

Le lundi soir, je me dirige  vers une boîte de nuit qui propose un concert de rock en plein air dans un club de sport situé à côté. Encore une fois, il n’est que 17 heures. Ici, le soleil comme la fête semblent éternel.  Les jeunes se préchauffent à l’extérieur en achetant des bières bon marchées. De nombreuses filles seront victime d’un coma éthylique au bout de deux heures.

Le concert est bon enfant jusqu’au moment où une bagarre violente et de grand ampleur éclate. Elle sera de très courte durée grâce à l’intervention efficace des vigiles.

Le mardi soir est d’un tout autre visage. La mère de la fille qui m’a hébergé tout au long du séjour me convie à fêter Noël avec sa famille. Oui nous sommes bien le 25 novembre et donc un mois en avance. Mais comme la mère et la fille se trouveront en France le 25 décembre, ils ont voulu célébrer en famille comme il se doit. Je serais reçu comme un roi. On me pose des questions et on me félicite pour mon portugais. J’aurais quelques larmes d’émotions lorsque l’on m’offrira un cadeau alors que je n’étais pas prévu au programme. Cette soirée fut un vraiment moment de bonheur simple.

Enfin le dernier soir, pour  mon départ. On m’organise une petite soirée dans un bar pour boire les quelques derniers verres avec mes amis Recifenses. Un moment des plus agréables, sachant que tous ont voulu participer alors qu’ils sont en pleine semaine d’examen.

Vous l’avez compris, Recife fut une expérience humaine incroyable. On a tout fait pour que je me sente bien et que je découvre la ville dans ses moindres retranchements. Vous vous demandez sans doute ce que j’ai bien put faire le jour ? La réponse dans la deuxième partie.

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