jeudi 7 janvier 2010

Brésil : La saveur de Salvador de Bahia - Partie 2


Désormais, un brésilien va m’héberger à Salvador de Bahia. Je n’ai pour seule information : « arrête toi lorsque 
tu arrives au Habib’s (une chaîne de fast food) d’Itapua (un quartier situé au nord). Je demande alors au chauffeur d’arrêter le bus lorsque nous arriverons vers ledit restaurant. Au moment crucial, ce n’est pas une personne mais une dizaine qui se lèvent dans le bus pour me signaler l’arrêt. Décidemment, j’adore cette culture, prêt à aider son prochain, même gringo…



Coin pratique :
  • Itapua est un quartier résidentiel, lové par plusieurs plages naturelles, situé au nord de Salvador de Bahia et près de l’aéroport.        
  • Pour vous y rendre, rien de plus simple. Il suffit de prendre les nombreux bus qui passent par Itapua et/ou qui vont vers l’aéroport. Depuis la gare routière, traversez la passerelle et prenez votre bus à « Estação de Iguatemi »      
  • Itapua se situe à 1 heure de bus de Barra et 1h15 du Pelourinho. Pour aller sur la plage de Villa, mi gazon, mi sable blanc, prendre le bus comportant l’inscription et demandez au chauffeur de vous arrêter au moment opportun.


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Je découvre et fait rapidement connaissance avec mon sympathique hôte. Après m’avoir fait visité sa maison, où la statue géante d’un phoque trône au milieu des Acajous, il m’emmène boire une bière dans le centre d’Itapua. Je sens déjà la différence avec les quartiers touristiques de Barra et du Pelourinho. Salvador de Bahia se montre sous un autre jour. Point de touristes ici, mais de nombreux pêcheurs qui se prélassent sur les terrasses des bars, après une dure journée de labeur. L’ambiance est davantage authentique.




Le lendemain matin, on m’annonce qu’un argentin, nous rejoint dans la maison où je suis hébergé. Son visage m’est familier. Je l’ai rencontré à Fortaleza où il réalisait une mission humanitaire dans une école élémentaire. Finalement, le Brésil n’est pas si grand…On longe la côte d’Itapua le temps d’une demi-journée, découvrant des plages davantage naturelles. Les plus éloignées sont colonisées par les algues marines et embaument leur forte odeur.






Le soir, direction le Pelourinho, pour le jour de la Samba. La ville a organisé un énorme concert en plein air sur la place située, près de l’élévateur. L’ambiance est bonne enfant, mais il est déjà l’heure de prendre le dernier bus. La soirée du lendemain se déroule dans le quartier de la Ribeira (après la célèbre église du Senhor do Bonfin). Ce qui retient mon attention, ce sont les immenses favelas, séparées de la ville par une baie, et longeant le nord de Salvador de Bahia. L’image est forte, impressionnante. Finalement, on m’annonce que la soirée ne se passera pas ici.



On reprend la direction d’Itapua, où l’on s’échouera dans un bar en plein air proposant de la samba en live. L’ambiance est survoltée. Les gens dansent et se trémoussent entre les chaises en plastiques. Le verre des bouteilles de bière claque au son des « Saude » (« santé »). Une étrangère vient me parler. Son physique est à mi-chemin entre le Troll et le Grizzly. Heureusement, un brésilien viendra à mon secours en l’embrassant, pleine bouche et sans avertissement. L’image de ce bisou volé, est aussi laide que l’excrément d’un pigeon échoué sur un pare-brise de voiture. Enfin bref, l’amour est aveugle…



Quelques après-midi de plages et de soirées plus tard, l’Argentin s’envole pour Rio de Janeiro tandis que moi je passe une dernière journée à ne rien faire. Demain matin, je quitte Salvador de Bahia pour parcourir l’intérieur de l’état de Bahia. Direction Lençois et la mythique Chapada Diamantina.



Avec mes excuses, très peu de photos dans cet article Comme toujours, je n’emporte que très rarement mon appareil 
photo en soirée.

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