jeudi 31 décembre 2009

Brésil : Récife, en passant par Olinda - Partie 3


Comment se rendre à Recife sans visiter Olinda, ville voisine, d’une beauté incroyable… Plongez de suite dans les ruelles colorées d’Olinda, déclarée, en 1982, patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO.



« Olinda est l'une des plus vieilles cités brésiliennes, fondée en 1535 par le portugais Duarte Coelho. Elle reçut son titre de 
ville en 1537. Olinda fut alors le siège de la capitainerie de Pernambuco, mais fut incendiée par les hollandais qui transférèrent ce siège à Recife. Elle récupéra cette fonction de capitale du 
Pernambuco en 1654 lorsque les portugais rétablirent leur autorité en expulsant les hollandais. En 1837, elle perdit définitivement son titre de capitale au bénéfice de Recife ». 
(Source : Wikipedia)



Coin Pratique :


  • Pour vous y rendre, 2 options s’offrent à vous. D’une part, depuis le Recife Antiguo à la Rua do Sol avec le bus Jardim Atlântico, d’autre part à Boa viagem à Casa Caida avec le bus Bara de Jaganda. Autre solution plus onéreuse : le taxi.
  • Une demi-journée peut suffire pour visiter la ville mais je vous conseille d’y rester une soirée pour savourer de l’ambiance nocturne le week end.



J’arrive en bus au pied d’Olinda. Une vielle église, nichée sur une petite colline, se hisse à l’entrée de la ville. Le ton est déjà donné. De petites rues pavées et étroites se succèdent. Je monte et je descends, flairant la poésie qui se dégage des habitations colorées. Un arc-en-ciel ne pourrait rivaliser avec un tel jeu de couleur.





 


Vue d’en haut, Olinda s’étale fièrement à l’écart de Recife. Les maisons et la végétation s’entremêlent, laissant entrevoir seulement les nombreuses églises surplombant la ville. Au loin, la mer turquoise embrase les constructions dans une harmonie insolente.









L’ambiance du village est calme et prospère. Le temps semble s’être arrêté depuis le premier pavé posé il y a quelques centaines d’années. On prend autant de plaisir à découvrir Olinda que respirer l’air pure de la montagne. Mon seul regret est de ne pas pouvoir profiter plus longtemps de la ville, d’autant que la vie nocturne est parait il fantastique. Qui sait, peut être que je pourrais revenir lors du carnaval, l’un des plus célèbre au monde…







 

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