Si la fièvre a baissé dès les
premiers jours à Guatemala Ciudad, un nouveau symptôme est apparu. Des boutons
rouges, de sources inconnues sont apparus sur mes mains. Cela me brûle
ardemment. La douleur est telle, que je peine à toucher quelques chose ou à tenir
un objet dans ma main. Voilà qui augure du bon, pour découvrir Antigua,
ancienne capitale du Guatemala et pièce maitresse de l’architecture colonial en
Amérique Central.
A mon arrivée au terminal de bus
d’Antigua, je jette tous les rabatteurs. Pour une fois, et à ma grande
surprise, ils ne sont pas nombreux. Je démarche les hôtels bons marchés mais à
ma grande surprise, la plupart sont pleins. Ça aussi, c’est une grande
première. Je finis par trouver mon bonheur (à moitié). A peine posé, je débute
un tour de la ville.
Antigua est une jolie ville
coloniale. L’architecture des bâtiments est superbement conservée. Tous les édifices arborent des couleurs pastel
différentes. Les nombreux volcans et montagnes qui encerclent la ville, sont
malheureusement peu visibles à cause de la pluie persistante. Vraiment,
Antigua dispose d’un charme certain avec
ses nombreuses églises et se positionnent comme…
…l’une des plus belles villes
coloniales d’Amérique Centrale (à voir avec celles du Nicaragua).
L’ambiance à Antigua n’est
pourtant pas des plus chaleureuses. La ville étant très touristique, le rapport
entre locaux et étrangers se résume à relation entre vendeurs et clients. Le
problème c’est qu’il y beaucoup trop d’étranger. Réellement. Entre les
nombreux touristes et émigrés, on ne
voit au final que peu de guatémaltèque. Pire, les étrangers habitant à Antigua
(la plupart Américain) affiche un comportement arrogant de propriétaire des
plus malsains. Un jour à l’hôtel, la propriétaire des lieux, une américaine
vivant depuis 20 ans à Antigua, me pose une question en anglais. Je ne
comprends pas du premier coup car je suis habitué à parler Espagnol depuis un
certain temps. Je lui demande de répéter. Elle me répond (toujours en
anglais) : « ton anglais est vraiment pauvre ! ».
WHAT ? Mon anglais est vraiment pauvre alors que cette vielle tarte se
trouve en territoire hispanophone sans parler un mot de la langue local ?
Il y a des claques qui se
perdent, je vous jure…
Enfin bref, histoire d’oublier
les émigrés qui préfèrent modifier un environnement, plutôt que de s’y
intégrer, je décide de prendre un peu de hauteur. Pendant près d’une
demi-heure, je monte le « Cerro de la Cruz », non sans peur. On m’a parlé de vols
à mains armés et de policiers qui doivent vous escorter. Logiquement, j’ai
préféré n’en faire qu’à ma tête et d’y aller seul. Je n’y ais pas perdu la vie,
mais j’ai gagné un panorama magnifique sur Antigua et sur ses alentours
magnifiques. Dommage que certains ne s’y rendent pas, par crainte…
…des contes et légendes,
infondés !
Après deux nuits en hôtels, j’ai
l’heureuse surprise d’être invité à séjourner chez une famille dans le village
de San Pedro de Las Huertas, non loin d’Antigua. Au pied d’un volcan, la maison
est d’une beauté infinie. Le cadre naturel est aussi magnifique. Je tombe tout
de suite amoureux des chevaux dont dispose la famille. Il faut dire que j’avais
rêvé de traverser en mode Cowboy au moins un pays d’Amérique Latine. Comme vous
vous en doutez, ce ne sera pas pour cette fois ! On me reçoit merveilleusement
bien, un vrai havre de paix pour prendre du repos dans ce voyage …
…parfois tumultueux.
Les jours s’écoulent dans la plus
pure tranquillité campagnarde. Pour ma dernière matinée à Antigua, la maitresse
de maison m’invite à faire une marche pour sortir les chiens. Il suffit
d’ouvrir la porte de la maison pour débuter une randonnée sur le flanc du
volcan. Les paysages sont une nouvelles fois magnifiques entre montagnes,
champs et agriculteurs occupés à leur besogne. Il n’y pas à dire, la nature…
…ça ressource !
Coin pratique :
- Toutes les 5 minutes part un bus depuis Guatemala Ciudad pour Antigua au terminal répondant au même nom.
- L’hôtel le moins chère à Antigua se nomme Hostel Antigua. Il se trouve à deux blocs de la place principale et coûte 40 quetzales par nuit.
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