lundi 30 avril 2012

Nicaragua : Île d'Ometepe, entre hippies et écolos convaincus 1/3



Installé sur le ponton du ferry, je contemple fixement l’île d’Ometepe. Je reste subjuguer par les deux volcans, semblant émerger directement depuis les profondeurs marines. Sous un soleil de plomb et un ciel sans nuages, le spectacle est saisissant. Après une petite heure de croisière sur le lac Nicaragua, nous abordons enfin l’île d’Ometepe. C’est le début d’une semaine au plein cœur d’une nature incroyable et d’une culture surprenante.


Je remonte péniblement la rue principale de Moyogalpa à la recherche d’un hôtel bon marché. La chaleur est accablante. Je tombe sur l’ « Indio Viejo », un bâtiment tenu par deux français qui ont choisi Ometepe comme nouveau lieu de vie. La décoration est hippie. D’ailleurs les propriétaires ne cachent par leur style de vie très « Peace and love ». Du sol au plafond, tout est très coloré. Il y a également des plantes de cannabis qui poussent à l’air libre dans le patio extérieur. Le comble de la folie, reste le moment où j’ai croisé une biche dans la chambre…


…et pourtant je n’avais pas fumé !

L’après midi même, je suis trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Je préfère me reposer à l’auberge. Le lendemain matin je prends une paire de bus pour parvenir à la deuxième autre moitié de l’île d’Omotepe : le volcan Maderas. Parmi les nombreux villages plus ou moins éloignés, je décide de descendre au niveau de Santa Cruz, qui me parait plus central. Dans les hauteurs, je rejoins une ferme écologique répondant au nom de Zopilote. L’accueil est un mélange entre babas cool, hippie et écologiste convaincu. Mais pour une fois, ce n’est pas sur joué et plutôt agréable. La vie dans la ferme est plutôt stricte pour le respect de l’environnement. Possibilité d’utiliser l’eau et l’électricité qu’à certaines heures, douches à l’air libre, toilettes compostes ou encore tri très sélectif des déchets. J’ai tout de même une question : alors que tout est minimaliste et que les coûts d’énergies soient optimisés…



…pourquoi tout est toujours plus cher chez les écolos ?

L’après-midi, je prends la route vers l’une des plus belles plages de l’île d’Ometepe : Santo Domingo. Au bout de quelques dizaines de minutes sous une chaleur affolante, du matin au soir, je parviens à un bout de sable noir. L’endroit est réellement magique. Malgré la taille conséquente du lac Nicaragua, on discerne volcans et montagnes à l’horizon. La solitude est rompue par quelques vaches locales venant batifoler sur ce lieu de villégiature si vide. En me rendant dans une autre crique, un groupe de nicaraguayens m’arrêtent. S’ensuit une série de question sans fin sur la vie nomade que je mène : « pourquoi tu fais ça ? », « tu n’as pas de famille ? », « tu n’as pas peur qu’on te vol ou on te tue ?» ou encore (celui que je préfère) « tu ne serais pas un pasteur américain dès fois ? ». Ils finiront par me vendre le courant religieux dont ils viennent. Mais se sont-ils poser simplement la question…




…que je m’en cognais totalement de leur secte ?

Le soir je me couche tôt et me prépare mentalement pour l’ascension du volcan Maderas. J’hésite encore à le faire seul ou accompagné d’un guide.


Coin pratique :
  • Depuis Rivas, prendre un bus (seulement le matin) ou un taxi (20 cordobas) pour le port de San Jorge.
  • Au port vous devez payer une taxe (10 cordobas).
  • De nombreux ferry partent tous les jours pour Moyogalpa, la capitale de l’île d’Ometepe. L’allée coûte entre 50 et 70 cordobas selon l’heure d’embarquement.
  • A Moyogalpa, quelques bus vers Altagracia, où vous devrez changerez pour vous rendre aux autres destinations (Merida, Bague, Santo Domingo…)
  • Attention les taxis, en plus de pratiquer des prix très élevés, mentent au sujet des horaires de bus. Ne leur faite pas confiance
  • Mes hôtels sur Ometepe : El indio viejo à Moyogalpa (5,5 $ pour un lit en dortoir, 3,5 pour un hamac)  et la ferme écologique Zopilote à Santa Cruz (6$ pour un lit en dortoir, central)

2 commentaires:

A dangerous cult called Ecoovie, led by an arms dealer, pedophile, kidnapper, and self-professed savior named Joseph Maltese, manages the Indio Viejo ( formerly known as the Hospedaje Central in Moyogalpa). I really thought this was a joke until I found a documentary made about Joseph Maltese and his cult, Ecoovie, on the internet. Documentary on Joseph Maltese and Ecoovie

--> http://www.dailymotion.com/video/xv82tq_le-pervers-aux-cent-visages_news

What horrible news! Thanks fo warning us

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