jeudi 8 mars 2012

Colombie : Santa Marta, l'incroyable cadre enchanteur du Parc Tayrona


En 2009, j’avais eut la chance de connaître le parc Tayrona, véritable lieu star de la côte caribéenne en Colombie. Près de trois ans plus tard, je décide de retourner dans ce paradis terrestre, accompagné d’une amie colombienne avec qui j’ai maintenu contact tout ce temps. Si la magie de Tayrona est toujours bien présente, quelques évolutions dû à l’augmentation du tourisme, m’aura laissé un léger gout amère…
Très tôt le matin, je retrouve mon amie de Santa Marta en face d’un supermarché. Nous faisons alors quelques emplettes avant d’embarquer pour le parc Tayrona. Il est toujours surprenant, de revoir une personne après tant d’années et en n’ayant de ses nouvelles que par internet. C’est l’une des belles opportunités offertes par notre monde virtuel. Une fois dans le bus, nous faisons plus ample connaissance, et visiblement notre amitié semble naturelle, comme si nous ne nous étions jamais quitté.

Nous descendons du véhicule, entrons dans le parc puis prenons un autre petit bus collectif jusqu’au chemin qui nous mènera au premier campement. Nous débutons notre marche à travers une forêt épaisse. Cependant, depuis la dernière fois, le sentier a été aménagé à l’aide de plaques de bois qui recouvre désormais 50% de la surface. Bref, on est loin de la forêt vierge d’autrefois. Qu’importe, les décors continuent d’enchanter nos sens. On passe des bosquets humides aux champs de cocotiers, puis à un paysage préhistorique avec le mélange de sable, de grandes roches entremêlées et au loin de vertes montagnes surgissant à l’infini.




Nous arrivons enfin à Arrecifes, une plage ô combien magnifique. La mer n’est pas bleu turquoise comme sur les cartes postales. Non, ce qui retient notre attention, c’est le paysage qui semble venir d’une autre époque. Ou semble même sortir de notre imagination, lorsque nous pensons à un monde perdu ou aux îles de pirates. Ici, le temps parait s’être arrêté.




Nous continuons notre chemin vers les prochaines plages. Je me sens égaré. Les chemins ont changé depuis ma première expédition dans le parc Tayrona. Je remarque par la suite, que l’on a coupé des pans entiers de forêts pour faciliter l’accès aux plages. Les restaurants et autres commerces artisanales ont également poussé comme des champignons quant autrefois il n’y avait qu’un ou deux boui-boui pour se mettre quelque chose sous la dent. Et cela faisait le charme de ce lieu isolé du Monde…





Nous finissons par arriver à notre bivouac vers la tombée de la nuit. Cet endroit est toujours aussi merveilleux, avec cette bande de sable qui coupe la plage en deux. Le soleil couchant, se transforme en une boule de feu orange. Les couleurs se reflètent sur la mer calme telle une peinture onirique. Le moment est chargé en émotion. Assis sur la plage, nous gardons notre respiration jusqu’à la disparition complète de la lumière. Je reste à rêvasser sur la plage de longues heures avec mon amie. Nous discutons de tout et rions de beaucoup de chose. Au fil des heures et des échanges, notre complicité finit par prendre un autre visage…




Après une nuit froide, bercé dans mon hamac par le vent, je remarque au petit matin que mes tongs ont disparu. Après quelques minutes de réflexion, je me rappel que je les ais laissé sur la plage la nuit dernière. Je cours aussi vite que je peux avec beaucoup d’espoir. Bien sûr, une fois sur place, mes tongs n’y sont plus. Désespéré, je demande au comité d’organisation du campement, s’ils ont un service d’objets perdus. Je n’aurai que pour réponse : « Mon frère, on travaille là-dessus »…
  

Pour me consoler, nous passons nos dernières heures à lézarder sur la magnifique plage de San Juan. Un moment féérique comme seule la nature caribéenne sait le faire. Plus qu’une carte postale, c’est dans une véritable œuvre que nous avons l’honneur de faire partie.



Malgré les changements causés par le tourisme, le Parc Tayrona reste un endroit côtier enchanteur, comme il en existe peu sur notre Terre. Une véritable odyssée, que seul Robinson Crusoé pourrait détester.


Coin pratique :

  • L’entrée du Parc Tayrona coûte 35 000 pesos pour les étrangers et 13 000 pesos pour les ressortissants colombiens.
  • Depuis le Mercado de Santa Marta, des bus vous mèneront jusqu’à l’entrée du parc pour 5 000 pesos et en moins d’une heure.
  • Pour 2 000 pesos, une camionnette vous amènera jusqu’au début du premier sentier menant au campement d’Arrecifes (45 minutes de marche).
  • Il est conseillé de rester au moins une nuit dans le Parc Tayrona pour profiter au mieux de ces enchantements.
  • Pour dormir, vous avez le choix entre le hamac (20 000 pesos, surement le plus chère au monde) ou la tente (25 000 pesos et par personne)

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