Colombie : Manizales, entre centre historique surprenant et forêt humide

Arrivée au terminal de bus de Manizales, je fais connaissance avec mes deux nouveaux hôtes. Dans le taxi qui nous conduit jusque la maison, la conversation est plutôt froide et banal « Qu’est ce que tu fais comme étude ? », « pourquoi tu vis à Manizales ? » etc...Bref rien de bien passionnant ! A ce moment là, je ne savais pas encore que cette rencontre allait devenir une amitié extraordinaire. Retour sur mes premiers jours dans l’une des plus importantes villes de la région du café en Colombie.

Après une nuit bien méritée, nous faisons un tour dans le cœur historique de Manizales dès le lendemain. Sur la route, nous avons le droit à de nombreux panoramas sur les quartiers périphériques de la ville aux abords des montagnes.

Une fois au milieu de la place principale de Manizales, deux choses m’impressionnent au plus au point. D’une part, l’imposante cathédrale à l’architecture presque gothique et d’autre part la représentation de Simon Bolivar. Si dans 99% des villes de l’Amérique du Sud, le « Libérateur » est fidèlement représenté au physique prêt, à Manizales il symbolisé sou la forme mi-humaine, mi-animal. Les jambes d’un homme sont suivies d’un corps et un visage de condor. Un monument réellement audacieux.

Pour clore la journée, nous montons vers le quartier de Chipre. Le chemin laisse entrevoir de nombreux quartiers isolés par la verte nature de Manizales. Une fois au somment, nous avons le droit à une jolie vue sur la ville, mais surtout à l’une des plus belles statuts (montrant l’arrivée des villageois) qu’il m’ait été donné de voir au cours de mon voyage. Enfin, cette journée idyllique se termine par un couché de soleil des plus classieux.

Nouvelle journée, nouvelles perspectives. Aujourd’hui on quitte le centre urbain de Manizales pour s’adonner à la nature. Nous nous rendons à l’un des nombreux parcs que conte la ville : celui de Los Yarumos. Après une montée quelque peu pénible, nous arrivons à l’entrée du parc. Celui-ci est totalement désert. Nous demandons au gardien, si les lieux sont ouverts et nous réponds avec beaucoup de conviction que oui. Nous nous dirigeons vers le chemin nous permettant de nous promener une petite heure à travers la forêt humide. Quelle fut notre surprise, lorsqu’après quelques mètres parcourus, un glissement de terrain nous empêche toute randonnée. Un avertissement de l’employé du parc nous aurait été bénéfique !

Nous décidons de prendre un petit chemin par les hauteurs mais au bout d’une demi-heure, nous nous rendons compte que celui-ci ne nous mènera nulle part. On ne se démotive pas, et nous nous adonnons à toutes sortes d’activités telles que, monter un canard ou un éléphant, admirer une sculpture moderne ou encore profiter des jeux pour enfant (mon hôte ne pouvait presque pas entrée, en témoigne la photo ci-dessous). Bref, le parc est une petite déception, mais entre bonne compagnie on s’amuse toujours.

Le soir venu, je découvre la vie nocturne de Manizales. Visiblement, cela impressionne toujours lorsqu’un européen danse sur du reggaeton et connaît les pas de base de certaines musiques latines telles que la Salsa, Merengue ou Bachata. Une très belle soirée rythmée aux verres de Ron Caldas. Une réelle complicité commence à s’installer avec mes deux amies de Manizales.

Coin pratique :

• Le parc de Los Yarumos vaut 2500 pesos lorsqu’il est payant. Actuellement, il n’y a aucune date de retour à la normal.

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