Dans le bus qui me
mène à Cali, je fais la connaissance avec un voyageur franco allemand. Après
quelques minutes de conversation, nous nous rendons compte que nous allons être
logés chez la même personne. A 23h30 nous arrivons enfin au terminal de bus de
Cali, et finissons par trouver notre hôte. La famille qui me reçoit est sans
doute l’une de mes plus expériences au cours de mon voyage. La Colombie s’annonce sous
son meilleur jour.
Obs : Il n'y a que très peu de photos car je ne prends pas mon appareil photo en soirée
Sans l’avoir prévu,
on peut dire que je suis arrivée au meilleur moment de l’année à Cali :
les Férias. Il s’agit d’une semaine entière consacrée à la fête et seulement à
la fête. Et dès le premier soir, mon hôte m’emmène dans les rues de Cali pour
en apprécier son ambiance festive. Lorsque nous entrons dans le taxi, le chauffeur
monte le son de sa radio où se joue de la Salsa.
Dès lors j’apprends que Cali est la capitale de la Salsa en Amérique du Sud. Il
est vrai qu’on en entend à tous les coins de rues, que ce soit chez les
habitants, depuis les voitures ou encore sur les places publiques. Dire que les
« Caleños » ont la
Salsa dans la peau, est un doux euphémisme. Pouvais-je rêver
à mieux ?
Après quelques
dizaines minutes, le taxi nous dépose enfin. Dès les premiers instants, je
savoure l’atmosphère particulière de Cali. Partout des dizaines d’habitants
dans la rue au rythme de la salsa, du merengue ou encore du reggaeton. C’est
chaud, très chaud. Je n’avais pas senti cette « libération » des
mœurs, depuis le Brésil. On m’invite à danser mais cette avec timidité que
j’accepte. Il faut dire qu’il est difficile de rivaliser avec une population
qui semble naitre avec le don de la salsa. Je me rends rapidement compte de la
beauté de la gente féminine. Jamais, au grand jamais, je n’avais vu autant de
belles filles au kilomètre carré. Les colombiennes n’ont pas seulement
resplendissante physiquement parlant, elles disposent d’un charme qui vous
envoutent en un rien de temps. Autant vous dire que je suis tombé amoureux un
peu près toutes les minutes !
Le jour suivant,
pas le temps de se défaire de la gueule de bois, nous rempilons pour une autre
virée. Cette fois-ci, il s’agit d’un bar rock. Ceux qui me connaissent bien
savent que ce n’est pas ma tasse de thé. Cependant, les murs transpirent la
sensualité. Après quelques verres, les voisins de tables s’embrassent puis, ces
mêmes personnes changent de partenaire sans aucun remord. La jeunesse
colombienne s’embrasse dans un tourment qui défi les lois de la fidélité.
Evidemment, moi, je suis resté bien sage…
Jamais deux sans
trois (fêtes). Seulement après quelques heures de sommeil, je me retrouve à la Plaza del Toro. Il s’agit
d’une immense soirée en plein air avec concert en live de musique latine. De
tous les côtés, on danse, on chante et on boit de la bière dans des verres d’un
litre. Décidemment, je ne me lasse pas de cette ferveur, de cette énergie
qu’ont les Colombiens quand il s’agit de faire la fête. Au fur et à mesure que
les heures passent, les lieux deviennent une gigantesque discothèque.
Des soirées avant
le jour de l’an, il y en aura bien d’autres. Voilà de quoi préparer
convenablement l’entrée en 2012.
Coin
pratique :
- Pour se rendre à Cali depuis l’Equateur, voir article précédent :
- Les férias de Cali débute le 26 décembre et se termine le 30. Voilà de quoi s’amuser entre Noël et le jour de l’an !
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