dimanche 7 août 2011

Chili : San Pedro de Atacama, vers les ruines de Pukara de Quitor - 2


Dès la première après-midi à San Pedro de Atacama, moi et mes camarades françaises décidons de s’aventurer pour découvrir les beautés de la région. Il y a peu de choses à faire par ses propres moyens. Heureusement, les ruines de Pukara de Quitor font exception à la règle. Sous un soleil de plomb, nous nous mettons en route.


Coin pratique :
  • Les ruines de Pukara de Quitor se trouvent à 3 km de San Pedro de Atacama. L’entrée est payante : 2000 pesos (1500 si vous êtes étudiant).
  • Pour vous y rendre, prenez la rue Lincacanbur et tournez à droite après le terminal de bus Tur Bus. Si vous êtes en vélo, vous pouvez continuer vers la Quebrada del Diablo (8 km) et la Cuchabracha (12 km).
Après seulement quelques minutes de marche, les dernières maisons laissent place à la nature. La végétation est encore quelques peu présente, mais semble se battre pour survivre au désert le plus
aride du monde.


Soudain, nous apercevons une rivière qu’il faut traverser à l’aide d’un pont en bois. L’eau est gelée malgré qu’elle soit en plein soleil. De hauts volcans et montagnes enneigées surplombent ce décor surréaliste. La chaleur rend la marche quelque peu difficile.





Plusieurs centaines de mètres plus tard, les hautes ruines de Pukara de Quitor nous font face. Au pied, les anciennes fortifications Atacamènes impressionnent par leur localisation. Les bâtissent
(enfin ce qu’ils en restent) se trouvent sur un dénivelé réellement pentu.



Plutôt que de visiter les ruines elles mêmes (sans guide, l’intérêt est assez limité), nous préférons grimper la colline adjacente (plus élevé) qui permettra d’avoir une meilleure vue. Petit à petit, le panorama se dessine. On observe parfaitement les cimes des monts éloignés ou encore les arbres regroupés tels une oasis au milieu d’un désert. Le paysage paraît irréel.





Après avoir descendu les ruines, nous continuons notre chemin suite au conseil du garde parc. Nous finissons par nous trouver face à petite place artificielle. Un arbre gigantesque trône en son sein. Son tronc fait penser à un enchevêtrement de corps humains. En relevant la tête, nous apercevons une tête d’Atacamène sculpté dans la roche. Puis une seconde, surélevé par un arc de pierre. Si le décor nous transporte dans un film d’aventure, nous apprendrons que ces « œuvres » sont récentes et non d’époques. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour les touristes !




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