lundi 1 août 2011

Bolivie : Potosi, la douceur de vivre - 3



Même si le slogan de Potosi affiche « Sans mines, il n’y a pas de Potosi », la ville offre bien plus de curiosités. Son attrait touristique principal vient de ses origines baroques. Retour sur les trois jours passés dans cette ville charmante.
 
Coin pratique :
 
  • Flâner dans Potosi vous demandera une journée complète pour en apprécier ses vertus.
  • Pour manger peu chère à Potosi, rendez-vous dans l’un des deux restaurants à côté de l’agence « The Real Deal Tour ».
  • En hôtel, je vous recommanderai bien le « San Pedro » qui pour un prix dérisoire (3 euros) offre un standing bien supérieur aux autres de sa catégorie. Cependant, je me suis fait « volé » un T-shirt et ma serviette de toilette (toutefois il semblerait que ce soit l’œuvre de deux français et non de boliviens).
  • L’entrée du célèbre couvent de Potosi coûte 21 bolivianos tandis que la Casa de la Moneda vient de doubler son tarif (40 bolivianos plus 20 bolivianos si vous comptez prendre des photos.


 
L’une des particularités de Potosi se trouvent dans ces nombreuses maisons colorés affichant un style colonial. On le remarque de suite à leur architecture et aux balcons en bois qui semblent « sortir » des bâtiments. Je parle bien du centre ville, car en périphérie de Potosi, cela ressemble plus à un chantier en construction avec des habitations sans styles et sans peintures.




Quel que soit la rue que vous empruntiez, vous tomberez forcement sur une église. Elles sont très nombreuses à Potosi. Elles proposent des architectures très différentes et certaines sont assez impressionnantes. Une véritable collection à ciel ouvert pour les aficionados d’églises d’époques coloniales.


L’un des deux centres d’intérêts principaux de Potosi est la Casa de la Moneda. L’entrée venant de doubler, nous avons décidé de boycotter. On peut néanmoins profiter de son patio extérieur gratuitement. Le lieu ne manque pas de charme et le visage représenté en plein milieu intrigue au plus haut point par son côté farfelue. Autre endroit historique : le couvent. Si le jardin propose des plantes magnifiques, le reste de la visite fait froid dans le dos. La vie de bonnes sœurs carmélites ne paraît pas rose tous les jours. Et quand vous avez un guide au visage dépressif et peinant à parler plus fort qu’un escargot, vous êtes tout de suite dans l’ambiance.




 
Mais l’attrait principal de Potosi, reste sa nonchalance et sa douceur de vivres. Locaux et étrangers se promènent dans les nombreuses ruelles et places publiques. Nous avons eut le droit à de nombreuses fanfares avec des enfants défilants sur un rythme joyeux. La nuit venue, les habitants et voyageurs ne rentrent pas à la maison, bien au contraire. Potosi reste animée même dans l’obscurité.




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