mercredi 6 juillet 2011

Chili : Santiago, en route vers la Providence? - 2


Après une courte et froide nuit, je sors timidement de la maison. Mon hôte et moi-même, nous nous dirigeons vers le métro de Santiago. Après tant de semaines passées dans des petites 
villes, il m’est difficile de me réhabituer aux transports en commun. Le métro de Santiago a le mérite d’être l’un des plus rapides, propres et fonctionnel d’Amérique Latine. Quelques dizaines de minutes plus tard, me voilà dans le quartier de la Providencia.


Coin pratique :

 - Dans un premier temps, rendez-vous, à l’office du tourisme (3 quadras au nord de la station Los Leones, dans la rue Providencia). On vous remettra deux plans très bien fait pour connaître tous les trésors historiques de la capitale du Chili.


 - Le quartier de la Providencia se visite en 2/3 heures. Descendez à la station Los Leones et marchez jusque la station Baquedano en zigzagant dans les différentes rues selon vos trouvailles.



Mes premiers pas me mènent dans un embranchement de rues dédiées aux festivités nocturnes. De jour, on a l’impression d’être dans un parc d’attraction abandonné. Les discothèques, bars et autres
restaurants arborent une architecture tirée de l’imaginaire. Le tout est plutôt de bon goût. Bizarrement, cet espace déboule sur un passage voué aux soins corporels. Les centres se trouvent dans
des maisonnettes de style Bavarois.







D’ailleurs, en marchant dans le quartier de la Providencia à Santiago, je me rends compte que l’architecture Allemande a laissé une nouvelle fois son emprunte (à la manière des villes du sud du pays). Grands maisons coloniales de riches propriétaires et petits châteaux, bousculent la monotonie visuelle des habitations modernes. Je me demande quel rôle a bien put jouer l’Allemagne dans la colonisation du centre du Chili…








Je décide de traverser la rivière qui s’étend d’est en ouest. Celle dernière a été asséché afin d’effectuer des travaux souterrains. Depuis les nombreux ponts, je me rends mieux compte de la « fonction » que joue le quartier de la providence : le commerce. De grandes tours jaillissent du sol et les travailleurs s’affairent de part et d’autre.







Heureusement, la Providencia propose un alternative au travaille du côté du littoral. De nombreux parcs fleuris, permettent de se reposer dans un cadre naturel. Au fur et à mesure des mètres parcourus, je ne compte plus les couples, plus ou moins jeunes, qui batifolent sur les bancs publics ou allongés sur l’herbe. Pour peu, je considèrerai Santiago comme la ville de l’amour tant les gens ne cessent de s’entrelacer et de s’embrasser. Evidemment, pour un vieux vagabond célibataire comme moi, on ne peut s’empêcher d’être jaloux.









Pour me réconforter, j’ai retrouvé le banc public rêvé de Homer Simpson, avec fessier sculpté pour plus de confort. Je sais, comme lot de consolation, il y a mieux…




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