samedi 25 juin 2011

Chili : Valdivia, quand la nature reprends son droit - 2


Alors que nous empruntons l’une des artères du centre ville, un étrange phénomène se produit. Un énorme animal fait du zèle aux automobilistes. Surpris, je ne peux m’empêcher d’être grossier « %# !! ». Ma conductrice en rie à gorge déployée. En faite, je ne comprends ce qui est en train de se dérouler sous mes yeux ébahies. La bête n’est désormais plus seule…Toutes, s’unissent dans un grognement féroce.


Coin pratique :

- Vous pouvez apercevoir ce « phénomène », sur la côte du littoral, en face du casino et derrière le marché de poisson.



Il était une fois, à Valdivia, un étrange animal sauvage, apparu dans la rivière qui sillonne la ville. Surpris dans un premier temps, les habitants se sont rapidement pris de
passion pour la « bête », par la suite. Chaque jour, enfants et parents, venaient sur les bords de la rive, pour admirer ce mystérieux spectacle. Les vendeurs de poissons, s’occupent du
bien être nutritionnel de l’animal. En très peu de temps, la « bête », est devenu le sujet numéro 1 dans toute la ville.




Quelques mois plus tard, la « bête » n’est plus seule. Une dizaine de ces semblables ont également élu domicile dans les eaux de Valdivia. Aujourd’hui, c’est encore le cas. Ces animaux ne sont d’autres que de magnifiques et grands lions de mers ! Tous les jours, ils viennent nombreux se repaitre des dons des marchands de poissons. Ils grognent, vocifères et font trembler les grillages qui protègent tant bien que mal les êtres humains (un ou deux, ont déjà perdu un morceau de jambe). Les lions de mers ne sont pas seuls, puisque tout un tas de volatiles se battent pour la nourriture. A chacun sa technique. Par exemple, les pélicans, arborent une fière allure sur les toitures du marché, puis foncent vers la surface de l’eau sûr d’eux-mêmes comme s’il n’avait qu’une chance, d’attraper la précieuse nourriture.









Lorsque les marchands de poissons ferment boutique, les lions de mers, rassasiés, se dirigent a quelques mètre. Valdivia a dû installer une poutrelle en bois, pour que les mammifères marins, ne viennent pas directement sur la route. Là, la vie sociale diffère. On ne se bat plus pour la nourriture mais pour son territoire, ou encore pour impressionner les femelles.







Contempler ce spectacle naturel, au beau milieu d’une ville, est exceptionnelle.  J’y suis retourné à plusieurs reprises, et à chaque fois, j’étais le plus hébétée des enfants.


1 commentaires:

Comme ça te vas bien d'aller admirer ces bébêtes ...

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