Unique et seul moyen actuel, de rejoindre Puerto Montt : le bateau ou l’avion. Et pour cause le volcan Puyehue ne cesse de cracher sa colère, bloquant les accès routiers. Par
ailleurs, l’un de ses voisins, bien plus dangereux, semble montrer des signes d’éruptions imminentes. Dans les airs, mon voyage fut des plus tranquilles. Sur terre, c’est autre chose. Lors de mon arrivée, Puerto Montt est violenté par une pluie diluvienne.
Coin pratique :
- Pour rejoindre Puerto Montt depuis Punta Arenas, prendre un bus Cruz del Sur. Attention, seulement un voyage par semaine (lundi à 9h). Prix : 25 000 pesos.
- En avion, 3 heures de voyage qui m’est revenus à 64 000 pesos. Enfin, il existe la magnifique croisière en bateau (depuis Puerto Natales) avec Navimag (1 départ par semaine, 4 jours de navigation).
- Depuis la gare routière de Puerto Montt, il est possible de rejoindre n’importe quel quartier ou villes avoisinantes. Très facile de se repérer.
Je suis fatigué. Pour autant, ma première nuit à Puerto Montt, ne terminera pas à 20 heures. En effet, c’est l’anniversaire de mon hôte, et pour l’occasion, une virée nocturne s’impose (l’énergie revient dès cette annonce). Première halte avec ses amis, un bar populaire, avec une musique folklorique entrainante. Je goûte l’un des meilleurs cocktails, qui m’est été donnée de connaître en Amérique Latine, le « Terremoto » (littéralement : « Tremblement de terre ». Un mélange savoureux de Pisco, vin blanc et Fernet ! Deux après, nous nous rendons dans un lieu à l’ambiance Lounge, avant d’entrer dans une boîte branchée. L’ambiance est déchainée, la musique est tout ce que j’aime et les gens sont vraiment aimables. J’ai même eut le droit à une annonce micro de ma présence, par une des divas (comprendre par là, travesti) les plus célèbres du pays, et à une…Macarena ! Que demander de plus ?
Après une journée entière à dormir, le lendemain est radieux. Idéal, pour connaître un peu plus la ville de Puerto Montt. Je parcours la baie. Entre le panorama sur les montagnes et les diverses curiosités architecturales, mes yeux ne savent plus où se poser. Enfin, si. Sur mes poches ! Quelques diseuses de bonnes aventures, assez agressives, vous attrapent le bras, jusqu’à ce que vous acceptiez de vous en faire lire les lignes. Je m’en sors, en leur répétant, que j’ai peur de mon futur (une réplique à prendre…ou à laisser !).
Je me dirige désormais vers le port d’Angelmo. Sur le chemin, de nombreuses maisons écaillées et aux couleurs pastelles vives, comblent mes pupilles. Une architecture charmante que je ne connaissais pas jusque aujourd’hui.
Le port est constitué d’une grande infrastructure en bois, abritant de nombreux restaurants et marchands de fruits de mers. Mon arrivée ne se fait pas sous anonymat. Pas après pas, une charmante demoiselle, me demande si je souhaite manger quelque chose. A chaque fois que je réponds « non », on me fait la même moue, de surprise et de déception.
Bref…Contrairement, aux lions de mers qui n’ont pas montré leur bout de nez au port d’Angelmo, on peut dire que les rabatteurs, eux, n’ont pas manqué de monter sur le devant de la scène.
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