Brésil : Rio de Janeiro et le Carnaval de rue [Part 2] - #14

[Partie 2] L’heure fatidique est enfin arrivée. Un week end avant le carnaval officiel, quelques dizaines de blocos de Samba déroulent leur soif de musique, dans les rues de Rio de 

Janeiro. Les Cariocas, brésiliens, gringos du monde entier et moi-même sommes bien présents pour l’échauffement. Déjà, la déferlante festive se fait sentir. On danse, on rit, on boit dans un 

melting pot sans fois ni loi. 5 jours plus tard, c’est l’ouverture officielle du carnaval…

 Coin pratique :

Le carnaval de rue ne s’arrête jamais à Rio de Janeiro. Le premier commence à 8h du matin et le dernier à 22h. Il est possible de faire la fête tout au long de la nuit. Le principe est qu’il n’y est pas de fin !

Encore une fois, je vous invite à prendre seulement un peu d’argent sur vous et à rester  en groupe.

Pour le premier jour, mes amis et moi-même, nous nous dirigeons vers le quartier chic de Leblon. En retard, les lieux sont déjà combles. On peine à entendre le moindre son de samba et pour cause, nous sommes loin du char. Impossible de l’approcher. C’est alors que errons dans les rues, buvant les bières vendues par les vendeurs ambulants et rencontrons tout un tas de personnes déjantés. Le « normal » ne peut être d’actualité en ces jours de carnaval. Nous finirons la soirée dans un bar gringo où je rencontrerais un tas d’Américain et d’Australien.

Le lendemain, nous prenons des bonnes résolutions. Nous partons en avance ! Un shot de téquila pour chacun afin d’affronter la pluie diluvienne qui s’abat sur Rio de Janeiro. Le meilleur moment pour faire des rencontres lors du carnaval, c’est le bus ! On danse, on papote et on bécote avec inconnus. Rien de mieux que pour se mettre dans l’ambiance. Une fois dans le blocos, on voit tout type de déguisement : des filles en pyjama, des hommes en couche culottes, des supers héros ou encore des personnes qui ne ressemblent à rien du tout. Bref, un moment « hors du temps » au son de la samba.

Troisième jour, même punition (ou plutôt « même bénédiction »). La fatigue commence à se faire sentir. Le carnaval est en train de me donner une leçon d’ « endurance festive ». Je peine à suivre mes camarades plus jeunes que moi. La personne qui m’héberge a eut la bonne idée de coller des « barres chocolatées » sur un t-shirt. Hommes, femmes, jeunes et vieux ne cessent de l’agripper pour lui sourire une gourmandise. Toujours une bière à la main, nous continuons à danser sous un magnifique couché de soleil effleurant la plage de Copacabana…

Le 4^e jour, je suis tout seul (mes camarades des premiers jours sont partis vers Salvador de Bahia, les chanceux). Pour autant, je ne reste pas à la maison. Je décide de partir seul et de changer de décor. Finit le carnaval près des plages, direction le quartier populaire de Botafogo. L’ambiance est bien plus chaude et coloré ! La pluie ne semble pas affecter le moral des brésiliens ! Bien sûr, je resterais moins de 5 minutes tout seul, et me ferais des amis d’une journée pour déambuler à côté du char. Ils tenteront d’embrasser un maximum de fille…sans succès.

Je rencontre une française dans les rues. Heureux de reparler français depuis des mois, je commence à converser. Seulement, le virus du portugais a eut raison de mon parlé. J’ai un accent quand je parle français. Elle ne me croit pas sur ma nationalité, me traite de menteur et s’en va… ça me rappel l’amabilité parisienne.

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