mercredi 6 avril 2011

Brésil : Rio de Janeiro et le Carnaval de rue [Part 3] - #15


[Partie 3] Après 4 jours de déhanchement dans les rues de Rio de Janeiro au son de la samba carnaval, mon corps est en proie à une fatigue cruelle. J’ai dû mal à me mouvoir. Ce n’est pas 
pour autant que je me laisse abattre. J’ai la chance de pourvoir participé à la plus grande fête au monde. C’est pourquoi, après un demi-litre de café chaud, suivi d’un litre de Red Bull glacé, 
je chausse mes chaussures aux semelles décollées.



Coin pratique :



Si vous être sur Rio de Janeiro lors du carnaval, je vous encourage à rester jusqu’au dimanche suivant. Le Mono bloco dans le Centro est tout simplement exceptionnel.




Pour ce 5e et dernier jour officiel du carnaval, nous nous dirigeons vers le quartier de Gloria. Les axes routiers sont fermés pour l’occasion. Ce bloco se distingue par la présence d’un mini défilé et d’une batterie. L’ambiance est bon enfant mais perds petit à petit de son naturel. On décide de se rendre à Ipanema. Les gens sont bien plus survoltés. Nous rencontrons des amis près des toilettes publiques (il y a toujours une histoire qui s’écrit près des toilettes publiques). Je ne vois pas l’heure passée, il est déjà 4 heures du matin.







Vous pensiez que le carnaval est finit ? Et bien non ! Le dimanche de la même semaine, a lieux le « Mono Bloco ». Dernier moment de fête commémorant la fin du carnaval. Rappelez-vous, je me trouvais dans la favela Vila Cruzeiro ce week end là. C’est alors que le père de famille me réveille à 7 heures du matin : « aujourd’hui, tu vas au carnaval avec les jeunes ». C’est avec les yeux à demi fermés que je prends un bus dans la favela pour rejoindre le groupe !



Une demie heure plus tard, je retrouve les mêmes personnes de la veille. Nous prenons le chemin pour la station de train. Nous rencontrons de nouvelles personnes. Ceux qui ne me connaissent pas, restent très méfiant à mon égard, surtout les hommes. Je suis vraiment considéré comme « l’intrus » ou plutôt « comme l’énigme ». Mais qu’est ce qu’il fait là ?



 


Quelques dizaines de minutes plus tard, nous arrivons sur les lieux du mono bloco. Malgré qu’il soit tôt (9h30 du matin), on peut dire que les brésiliens sont au rendez-vous. En effet, il y a tellement de monde, que l’on ne peut approcher le char de samba. Nous décidons alors de camper dans les rues adjacentes. On danse la samba et le Funk.








J’arrive à très bien communiquer avec les femmes, mais cela reste très difficile avec les hommes. On n’arrête pas de m’appeler « gringo gringo gringo » et de me tester. L’un d’eux en vient même à me brusquer un petit peu (dû aux effets de l’alcool sans doute). Vers 18 heures, nous rentrons vers la favela où je passerai une dernière nuit avec la famille. Bien que ce ne fût pas tout rose, ça restera l’une des meilleures journées festives à Rio de Janeiro.




Lorsque j’ai raconté le « froid » avec les hommes à la mère de famille (et oui, je suis un rapporteur), elle m’expliqua que c’est difficile pour eux d’intégrer un étranger. Dans le sens où ils n’en ont jamais vu dans la favela et n’ont jamais eut l’opportunité de converser. Comme toute « nouveauté », il faut un certain temps d’adaptation…


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