dimanche 17 avril 2011

Brésil : Florianopolis, un mode de vie - #3


La décision est prise avec rage et détermination : deux des habitants quittent définitivement la colocation. Après une discussion engagée et un départ soudain, une atmosphère pesante 
règne dans la maison. Heureusement, Florianópolis propose une nature telle, qu’il n’est pas difficile de s’évader des situations tristes.



Coin pratique :



- Pour réaliser, le trek de Lagoa, vous pouvez empruntez le bateau (8 R$ A/R) ou vous y rendre à pied (2h30 aller depuis l’arrêt de bus)




Un chilien, un compatriote français et moi-même, commençons notre randonnée en faisant connaissance. Manque de chance, l’un d’eux est médecin, et me fait un discours sur la cigarette. « La
cigarette, c’est comme un petit couteau, ça te tue petit à petit ». Moi, je l’avais compris dès la première bouffée de fumée, lui, il aura fallut 10 ans d’étude pour m’expliquer cela.



Progressivement, les pavés laissent placent à la terre. La nature qui nous entoure semble être possédée. D’ailleurs, de nombreux écriteaux rappellent que nous sommes sur le territoire des sorcières et autres loups garous. Les paysages nous offrent bien plus qu’un ballet de balais volant. Ruines, lagons, montagnes ou encore maisons colorées… Nous sommes bien dans un décor enchanteur mais je doute que soit le travail des farfadets.






 Mais l’élément qui vous laissera bouche bé est bien le rythme de vie des habitants. De nombreuses maisons, plus belles les une que les autres, jalonnent le lagon. Une façade tournée vers le mysticisme de la forêt, un autre pied dans l’eau. La tranquillité est maître des lieux. Et pour se déplacer, les brésiliens ont inventé un système de bateau, similaire aux bus, avec stations sur plusieurs lignes.





La situation est urgente pour la colocation. Si deux personnes sont parties à cause des troubles qui ont surgit, qui va payer le loyer et les factures d’électricités à leurs places. Les 
courageux qui ont restés habités dans la maison, ne cèdent pas si facilement à la panique. Après avoir posé une annonce à la faculté, de nombreux candidats se pressent à la porte de la chambre 
que j’occupe. Seulement, on ne m’avait pas averti qu’il y aurait des visites de si bon matin….



Nouvelle journée, nouvelle randonnée. Cette foi-ci nous nous lançons dans le grand nord et plus exactement à Santinho. Une large bande de sable, entourée par deux montagnes imposantes et limités
par une mer aux eaux cristallines (ou presque). Pour un peu on pourrait se croire dans Alerte à Malibu.








Après une traversée désertique, nous arrivons dans une plage (Os Ingleses) de très mauvais goût. De longues et larges maisons bétonnées jusqu’au pied, entrent dans le sable, offrant un paysage des plus sinistre.




Heureusement, nous finirons par un petit village (Santo Antonio de Lisboa) de pêcheur bien humble avec un merveilleux couché de soleil sous les filets.





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