lundi 18 avril 2011

Brésil : Florianopolis, un dernier regard - #4


Il est malheureusement l’heure de quitter l’île de Santa Catarina que j’ai tant aimé. Un lieu qui ne m’aura pas laissé de marbre et qui s’est avéré l’une des dernières étapes au Brésil, 
les plus savoureuses. Heureusement, la fin du voyage à Florianópolis ne s’est pas fait sans un digestif bien piquant.



 Mon dernier week end au Brésil vient de sonner. Quoi de plus normal que de célébrer ce moment des plus cinglants au rythme de la musique. Une université, un chapiteau et un DJ, suffisent à passer une bonne soirée. Et comme une dernière danse, j’ai put élancer mon corps sur les sons de la Funk (voir article sur Rio de Janeiro). Ma dernière soirée se déroulera sans brésilien mais avec la fraternité cap verdienne.





Je ne pouvais quitter le Brésil sans retourner une dernière fois à la mer. J’ai choisi le sud de Florianópolis (Pantana do Sul) pour vivre mes derniers moments de plagiste. Un lieu calme et reposant, chargé de mélancolie. Sous mes pieds je sens ce sable qui m’a tant conforté dans les moments de doutes. J’observe également les vagues surgissant de l’horizon, celles qui m’ont permis
de méditer et réfléchir sur mon avenir. Je finis par tourner le dos à ce paysage côtier qui m’a tant donnée au cours de ce voyage au Brésil.






Une charmante demoiselle vient visiter la maison le lendemain de  la soirée universitaire. Lorsqu’elle rentre dans la pièce principal, on sent son 
cœur battre jusqu’au planché. Et pour cause, dans une même vision elle peut voir : une fille au t-shirt souillé par l’alcool et les yeux fatigué, un jeune homme transvasant l’eau avec un 
sceau depuis, l’évier de la cuisine vers la fenêtre et un chien se grattant à cause des puces. Le bouquet final a lieu dans ma chambre (celle qui est à louer). Je suis nu à un fil près, allongé 
sur un matelas dans une chambre totalement vide. Et c’est à ce moment là que j’entends : « alors lui tu vois, c’est l’objet de la chambre, tu le prends ou tu le jette ». C’est 
alors que j’arbore un sourire malicieux et me montre des plus chaleureux en proférant « sois a bienvenue ». Après une grimace, la fille s’en va presque en courant. Une visite d’une 
maison en 27 secondes, j’avais rarement vu ça…


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