jeudi 20 janvier 2011

Brésil : Brasilia, la renaissance de Big Brother ? - Partie 1


Brasilia est une énigme. Pour le monde entier  mais également pour le reste du Brésil. Une folie humaine ? Un nouvel art de vivre ? 
Ou le futur à court terme de notre civilisation ? Brasilia pose bien des questions. Subissant de nombreuses critiques de comptoirs pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds, une révolution 
ceux qui ont appris à l’aimer. Après quelques jours passés à sillonner les avenues d’une taille inhumaine, Brasilia reste pour ma part un puzzle inachevé.



Coin pratique :

  • Pour vous rendre à Brasilia depuis São Paulo, Rio de Janeiro ou Belo Horizonte, préférez l’avion. Plus rapide et moins chère que le bus. Comptez entre 90 et 150 R$ pour les vols les moins coûteux.
  • L’offre hôtelière n’est pas adaptée aux touristes. Du moins pour les bourses modestes. Je ne peux que vous conseilliez de trouver un hôte brésilien. Pour les récalcitrants, sachez qu’une auberge de jeunesse/Camping se trouve à l’extérieur de Brasilia.
  • Pour vous restaurez : dans les blocs d’habitations, en dessous de l’antenne de télévision ou encore le Portão do Lago Sul.



Depuis le bas de mon immeuble, je contemple les amas de condominiums. Je me sens petit, face à ces imposants blocs d’habitations vieillissant et rappelant un film de sciences fictions. Je me trouve au milieu de plusieurs milliers de brésiliens et pourtant je ne vois que le vide autour de moi. Le monde se serait-il éteint ? Les habitants auraient-ils laissé à l’abandon cette ville d’un autre genre ? Je note une différence avec les autres villes du Brésil. Il n’y a pas de murs, de pièges à voleurs et encore moins de barrières électrifiées. Les immeubles sont « ouverts ».




Je suis localisé dans l’aile Sud Est de la ville et engage ma marche vers l’Eixo. Je traverse le « Parque da Cidade ». Un espace vert de plusieurs milliers d’hectares, unique dans une telle ville. Si une route goudronnée traverse l’ensemble, la sensation d’  « espace » donne le vertige. On a du mal à apercevoir l’horizon, la fin du parc. Ici et là, des jeux pour enfant  usés sont installés, des ateliers de fitness pour adulte sont disséminés et des infrastructures (toilettes par exemple) sont bétonnés à
distances égales. Outre les lacs artificiels, le parc regorge d’activités diverses et variées : une piste de karting, un centre équestre ou encore un mini parc d’attraction vieillis rappelant nos pires cauchemars.








Ce parc surnaturel, vide la journée, se remplit au fur et à mesure que le soleil se couche. Enfin, j’arrive à l’orée du parc. Une antenne de télévision gigantesque trône au milieu d’un axe, l’Eixo, large de plusieurs kilomètres.




Après avoirs passés quelques stands de ventes (nourritures, boisson, etc.…), je me trouve au pied de la tour de la tour de télévision. On m’invite à grimper au premier étage (gratuit). Les portes


de l’ascenseur s’ouvrent. Sous un soleil aveuglant je découvre une vue à 360° de la ville. Je reste immobile, l’œil fixe, stupéfait, par cette œuvre à la fois humaine et inhumaine. Je décide alors de traverser à pieds de cet ensemble inqualifiable…







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