dimanche 23 janvier 2011

Brésil : Brasilia, entre l'étrange et l'hallucination - Partie 2


Capitale du Brésil, Brasilia fut inauguré le 21 avril 1960 afin de désenclaver le centre du pays délaissé jusqu’alors. A l’époque, le président, Juscelino Kubitschek avait déclaré au 
peuple brésilien : « 50 ans de progrès en 5 ans ». Sous les yeux du célèbre architecte Oscar Niemeyer, les ouvriers ont travaillé sans répit, dans des conditions inhumaines, pour 
offrir au monde entier, une ville nouvelle en à peine 3 et demi. Et moi, en moins de 3 jours et demi, je livre mon avis sur le sujet.

Coin pratique :

  • Il n’est guère pratique de se déplacer à Brasilia. Le bus urbain offre des lignes insuffisantes. Si vous avez deux jours à votre disposition, faite le parcours à pieds sinon, préférez les tours touristiques (agence au pied de l’antenne de télévision).
  • Sur une période de 5/6 mois, l’air de Brasilia est très sec et votre nez (s’il est fragile) risque de se mettre à saigner. Prévoyez les mouchoirs !

De retour au bas de la tour de télévision, j’entame mon parcours initiatique vers les différents monuments. Grand mal m’en a pris ! Car parcourir Brasilia à pied, c’est comme voyagé dans un trou noir, on n’y voit pas le bout du tunnel ! Les avenues sont d’une largeur incongrue. Mais l’image ne s’arrête pas là, car si un trou noir vous rappel vos meilleurs moments « pop corn - beauf » devant la télévision, les monuments de Brasilia vous emmèneront au-delà d’un univers parallèle.

Tout commence par une large fontaine à l’architecture futuriste où l’eau s’échappe au rythme du son et des lumières. Les touristes et les habitants y viennent flâner quelques heures. En descendant, je me trouve entre deux grands centres commerciaux, l’un faisant face à l’autre. Le plus populaire des deux diffuse en son sein, une atmosphère glauque et oppressante. Seul quelques boutiques sont encore ouvertes. Cela donne froid dans le dos.



Un peu plus bas, le voyage dans le temps s’accélère avec le Museu Nacional en forme de dôme. Je tente de comprendre l’intérêt de l’exposition qui s’y trouve à l’intérieur. Sans succès. J’en sors,
l’air hébété.




Quelques mètres plus bas, je tombe nez à nez avec la Catedral Metropolitana. A l’extérieur, les statues des évangélistes semblent mettre en garde le visiteur. La couronne d’épine de la cathédrale accueil le ciel, tandis que le cloché, à la forme inédite, laisse votre cerveau pantois. Une sensation étrange qui s’accroît lorsque l’on pénètre dans la cathédrale. Le dôme de verre impressionne et des anges immobiles surveillent votre venue.







Puis, l’ensemble des ministères du Brésil, de formes identiques, se dressent les uns à côté des autres. Après le dernier bâtiment s’élève le Congresso abritant le Sénat et la Chambre des Députés, représentés par les célèbres bols.









Je sors grogui de cette marche dans Brasilia qui semble interminable. La ville semble être pris d’une drogue hallucinogène ... et ce n’est pas finit.

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