Brésil : Premières nuits Brésiliennes

Exit les paysages, ce soir nous parlons de faits sociaux. En France, les Brésiliennes sont connues comme étant des femmes jolies et affriolantes. Quelle part de vérité dans cela ? Vous le découvrirez dans les lignes ci-dessous.

Coin pratique :

-          Au Brésil, plus que dans tout autre pays d’Amérique du Sud, l’utilisation du GHB (ou drogue du violeur) est monnaie courante (surtout dans les villes de Recife, Fortaleza, Salvador et Rio de Janeiro). Sauf que, généralement, les victimes sont des hommes. L’effet est simple, vous perdez conscience de vos faits et gestes, au bout d’une ou deux minutes après absorption. Le plus souvent, on vous dévalise et on fait usage de votre carte de crédit jusque épuisement (car oui, vous donnerez votre code). Ensuite, vous dormirez pendant 24 à 48 heures et vous ne vous souviendrez de rien. Les femmes peuvent verser le produit dans un verre, ou moins connu, l’appliquer sur la poitrine et même dans la partie pubienne (donc en cas de relation sexuelle).

-          Aussi, il est plus prudent de ne jamais accepter de verre offert si vous n’avez pas vu de A à Z sa préparation. Ne jamais quitter des yeux son verre. Dans le cas où vous vous êtes fait piégé et que vous sentez un étourdissement soudain, n’hésitez pas, faite vous vomir de suite une première fois, buvez un grand verre d’eau et faite vous vomir une deuxième fois. Vous vous sentirez quand même mal (et dormirez plus de 24 heures) mais garderez vos moyens pour arriver jusque votre hôtel.

-          Enfin ne soyez pas paranoïaque. Cela représente un très très FAIBLE pourcentage des femmes Brésiliennes (heureusement). Imaginez-vous nager dans un aquarium avec 1 requin mangeur d’homme et 9 gentils dauphins. Qui viendra vers vous spontanément ?

Après une journée de visite dans la ville, j’atterris à l’hôtel. Je fume une cigarette au balcon avant d’aller prendre une douche. Mais avant d’arriver à mes fins, je rencontre un couple de français très sympathique qui a voyagé durant 8 mois dans l’Amérique du Sud. Un autre français nous rejoint puis la patronne de l’hôtel (brésilienne). On discute de tout et de rien puis décidons d’aller prendre une bière.

Sur la terrasse les discussions s’enchaînent. On rigole beaucoup avec la patronne (qui parle très bien français). Le couple de français s’en va et je décide d’aller chercher un paquet de cigarette à l’hôtel. Là bas, la personne qui lave les vêtements me demande si elle peut nous rejoindre. J’accepte bien entendu.

Désormais, les conversations tournent davantage autour du sexe et de la manière dont certaines brésiliennes parviennent à rouler les étrangers. Soit parce que ce sont des prostitués (« piranhas » en portugais), soit parce qu’elles utilisent le GHB. On nous raconte des tonnes d’histoires là-dessus et bien sûr j’en prends note.

La patronne explique toutes ses aventures sexuelles avec des étrangers. Ensuite elle me fait comprendre qu’elle a un faible pour moi mais que je suis trop jeune (et oui elle a 49 ans). Sauf qu’elle n’a pas voulut savoir si j’étais intéressé ou non…Pas de problème, elle finit par rentrer chez elle. Celle qui lave les vêtements, l’autre français et moi-même, nous nous dirigeons vers l’hôtel et buvons une bière à l’intérieur. Au bout d’une demi-heure, tous deux souhaitent allez manger. Alors que j’étais en train de ranger mon appareil photo dans mon sac, j’aperçois un baiser volé entre les deux et décide de la jouer « naturel » et dis « Si c’est pas mignon ! ». J’apprendrais plus tard que la fille lui a déjà fait payer deux paquets de cigarettes dans la matinée et qu’elle lui a demandé de payer un trajet ver Manaus (une ville située dans l’Amazonie).

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