mercredi 10 novembre 2010

Brésil : Fortaleza et le Ceara - Partie 1


Après avoir traversé l’Amazonie, connu le désert ou encore marché dans les rues historiques des centres villes, je pose mes valises pour la première fois chez l’habitant. Je découvre 
alors un tout autre visage du Brésil. Je tiens à remercier gracieusement Marcelo Gohsn et sa sœur Mairla pour m’avoir hébergés une semaine.



Coin pratique :

  • De São Luis à Fortaleza, il faut compter 18 heures de bus. Les compagnies Guanabara express et TransBrasil font le trajet pour des prix allant de 100 à 150 R$. Environ 3 bus par jour (8h30, 13h et 17h).
  • Le bus est un moyen très pratique pour se déplacer en ville (1,80 R$) et n’est pas très compliqué dès lors qu’on commence à se situer dans Fortaleza. Si vous vous perdez, dirigez vous vers un terminal.
  • Les bus sont souvent bondés. Si un brésilien vous propose de prendre votre sac lorsque vous êtes debout, c’est pour vous soulager. Faite de même lorsque avez la chance d’avoir une place assise.



J’arrive à la gare de Fortaleza à 6 heures. Je ne sais pas si mon hôte brésilien est déjà présent ou s’il viendra plus tard. J’attends 2 heures au niveau de l’embarquement et décide de l’appeler. Il n’est pas à Fortaleza mais dans l’intérieur de l’état. Mon front commence à perler. Il me dit qu’il arrivera vers midi. Je ne sais pas si j’ai tout compris (ni même s’il viendra vraiment). En fin de compte, il arrive à 13 heures. j'arbore un sourire de soulagement et mon front s'assèche.



Arrivée dans l’appartement, il m’explique le programme de l’après-midi. A vrai dire, je ne comprends rien, mise à part le faite que l’on va quelque part. Je suis ces pas tel Milou, le brave chien au sourire niais. J’arrive dans  le campus universitaire fédéral de Fortaleza. Il s’étend sur plusieurs hectares et se composent de maisonnettes (et non d’édifices gris comme en France) répartis sur tout un territoire. C’est beau et l’ambiance est sympa. Ça donne envie d’étudier ! Il y a même la maison de la culture française.





Il m’invite à assister à un de ses cours. Rien à voir avec les classes françaises. On sort et on rentre quand on veut. On n’est pas plus de dix. Pas de table et les chaises sont adossées au mur. C’est beaucoup plus relax et là encore ça donne envie de prendre des cours. La relation avec le professeur est tout autre également. Elle rira même à gorge déployée lorsqu’un élève fera une recherche Google erronée donnant la phrase suivante « Meu marido comeu meu cu de virgem à força (devant la gravité des propos, je ne peux pas proposer de traduction française).



Après avoir rencontré de nombreux brésiliens à la sortie de la classe qui se sont montrés curieux de mon projet au Brésil, pris un café avec quelques une des personnes, on ne rentre pas à la maison mais nous nous dirigeons vers une soirée (enfin ça je l’ai compris que devant les faits). J’arrive devant une grande maison. J’apprends que cette maison est une résidence offerte aux étudiantes. Quand je dis offert, c’est que c’est gratuit (pauvres français que nous sommes avec la CAF) ! La fête est sympathique, et bon enfant. Une Brésilienne tente de m’apprendre le Forro mais devant mon incapacité à danser, je lui dirais « je crois que les français, n’ont pas le bon gène pour danser le Forro ». Si je n’ai pas marqué sa mémoire par mon talent, ça lui à valut au moins un rire. La fête continue au son du funk (complètement différent des autres pays). Malheureusement, on me demande déjà de rentrer à la maison. Je commençais à peine à m’ambiancer…






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