Nous y sommes. 40 000 kilomètres
après avoir foulé les terres d’Amérique Latine en Guyane, me voici face à a la
dernière étape de ce voyage, ô combien féérique. Aujourd’hui, ne laissons pas
la place à la nostalgie, vivons ce dernier instant. Pour célébrer mon périple,
je n’ai pas choisis ma destination au hasard. Nous faisons route vers la petite
ville, mais néanmoins à la grande réputation : Tequila !
Tequila. Ce nom évoque bien des
choses. : La saveur, le goût du Mexique, la fête ou encore la l’exaltation.
Mais aussi Tequila, c’est un réveil difficile. Une lutte corporelle pour se
débarrasser du poison. Histoire de bien comprendre
l’histoire de cette boisson enivrante, il nous faut visiter une fabrique de
Tequila. Nous ne choisissons pas n’importe laquelle, nous optons pour la plus
célèbre des marques : José Cuervo.
A l’entrée, l’emblème surplomb le
patio principal. La représentation d’un énorme corbeau noir, notre accueil à
bec ouvert.
Après une brève présentation
de la maison José Cuervo, nous voici déambulant en file indienne, façon élevage
de troupeau, à travers les secrets de fabrication. On y découvre
aussi bien des pièces étonnantes, remplies de centaines de tonneau de Tequila,
que des peintures relatant l’histoire de la famille Cuervo ou encore on peut
déguster la Tequila à chaque étape du processus de fermentation. Je peux vous
garantir qu’un verre de Tequila pur, à sa première étape de vie, préchauffe
votre corps à près de 200°C,
et par la même occasion, efface toute trace de maladie…Malheureusement, il
était interdit de prendre des photos dans la majorité des salles.
Dommage !
Pour clore en beauté ce passage
dans la maison mythique de José Cuervo, une dégustation de Margarita s’impose.
Proposant une dizaine de parfum sur la carte, elles sont toutes savoureuses. Il
serait dommage de rater cela, et bien incongrue de ne pas se servir une
deuxième fois…
Afin de reprendre conscience,
nous faisons une petite promenade dans la ville de Tequila. Bien entendu, la
ville est entièrement dédiée à l’héritage de cette plante. On trouve des
dizaines de magasin vendant le précieux alcool par litre, des stands pour se
désaltérer ou encore des petites curiosités, comme la gravure de l’image de la
plante même sur les bancs publiques.
A l’église, il y a un
enterrement. Des centaines de personnes y sont présent. Cela doit être quelques
d’important. Mais parmi cette foule, il y a un véritable cortège de policier.
Les forces de l’ordre ont même barré l’accès des rues adjacentes à la place.
L’atmosphère et pesant. On ne s’étonnerait pas qu’un cartel vienne donner la
danse. On décide de s’éloigner. Rapidement.
Les têtes tournent et le soleil
est en déclin. Il est temps pour nous de reprendre la route. Cette désaltérante
expérience était une parfaite transition entre le fin de ma traversée de
l’Amérique Latine et le début d’une nouvelle étape.
Au moment où j’écris ces quelques
lignes, cela fait déjà quelques mois que je me trouve quelque part au Mexique.
Entre angoisse, douleurs et désillusions, ces dernières semaines furent
compliqués. Mais personne n’a sous entendu que la vie d’immigré était facile. A
la recherche du bonheur sur les terres Mexicaines, c’est une toute nouvelle
étape dont je vous ferais part dans les prochains articles…
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