dimanche 31 octobre 2010

Brésil : Belém, la douceur indienne - Partie 1


Belém (lit. "Bethlehem") est une ville brésilienne de l'estuaire de l'Amazone dans le nord du pays. Belém est la capitale de l’État du Pará. C’est un port industrieux, situé à une centaine de kilomètres de l'Océan Atlantique. La ville est située sur la rivière Pará qui fait partie du système hydrographique de l’Amazone et est séparée de la plus grande partie du delta de l’Amazone par l’île de Marajó (Source : Wikipédia).






Coin pratique :



- A la sortie du bateau, des taxis viendront à vous. N’hésitez pas à négocier avec les brésiliens et les touristes pour prendre un taxi à plusieurs et payer moins chère.




- Hôtel le moins chère et bien situé: Hôtel Fortaleza. 20 R$ pour 1 personne et 30R$ pour 2. Dortoir : 15 R$. Accueil très sympathique de la patronne.






Après une nuit froide à travers les eaux de l’Amazonie, les corps encore endormis sont secoués par l’écume des vagues. Tout le monde se tient comme il peut afin de ne pas basculer par-dessus bord. Deux ou trois personnes vomiront et un gamin tombera dans les escaliers… Quelques heures plus tard, nous apercevons une montagne d’immeuble surgissant de la nature tel un homme fière d’avoir maîtrisé une nature si dominante. L’émerveillement est de courte durée, il est temps de plier bagage. Sur les quais du port, les familles crient, rigolent et balancent leurs bras de gauche à droite pour démontrer leur accueil chaleureux envers leurs connaissances. Moi, je ferais « coucou » au hasard, histoire de montrer que je ne suis pas sans amis…En vain ! Pire, même les taxis ne se pressent pas pour prendre mon argent. Et oui, tout seul, je ne vaux pas grand chose. L’un d’eux finira par s’arrêter lorsque je me suis mis au milieu de la route.




Près de l’hôtel, les rues sont vides. Pas de musique ni de badauds. Les magasins sont clos. Cela ne ressemble pas au Brésil que je connais (enfin, depuis peu). La patronne de l’hôtel, finis par m’avertir que nous sommes un jour férié et qu’il n’y a rien d’ouvert. « Je peux quand même faire un tour ? » « Pas question, c’est dangereux. Demain oui ». Déception quand tu nous tiens. Cependant, après 60 minutes à tourner autour de mon sac, je décide de me montrer courageux et d’aller acheter de l’eau au seul super marché ouvert. Ça n’a pas manqué, un adolescent m’a suivi, attendant à côté de moi sous un kiosque, me demandant l’heure dans le supermarché, et s’asseyant devant lorsque je me trouvais sur les quais près de l’hôtel. Je prends alors le chemin de la maison.




 Il n’y a personne dans l’hôtel. Rien à faire. Ce soir là, je n’avais d’yeux que pour ma bouteille d’eau, seule à me tenir compagnie. Malgré son manque de conversation, je la contemplai de longues heures, assis sur le balcon de l’hôtel…


1 commentaires:

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