1 an de voyage en Amérique du Sud!

Le 22 octobre 2010, il y a un an jour pour jour, j’embarque dans l’avion qui me mènera en Amérique du Sud. Le cœur serré, je repense aux sacrifices et aux moments difficiles, pour parvenir à vivre mon rêve. Mais surtout, je revis les séquences de bonheur passées auprès de ma famille et de mes meilleurs amis en France. J’ai tout abandonné, l’avion décolle pour un aller unique.

Pendant de longues années, une voix intérieure résonnait à l’intérieur de mon cœur. Jour après jour, j’avais l’impression d’entendre le même refrain : « ta vie, ta destinée n’est pas ici, mais ailleurs ». Bien qu’ayant vécu quelques moment heureux au sein de ma Terre natale, la France, j’ai toujours pensé que c’était ni plus ni moins qu’un passage. Quelque chose me manquait, comme un lien d’appartenance en l’occurrence. Et ne demandez pas pourquoi, car j’ai moi-même du mal à l’expliquer, j’ai toujours été attiré par l’Amérique Latine. Il fallait, coûte que coûte, que je m’envole vers cette lointaine contrée.

Novembre 2010 (Salvador de Bahia)

Décembre 2010 (Belo Horizonte)

Un voyage et une expatriation, cela se méritent. Tout d’abord sur le plan matériel, autrement dit l’argent. Pendant près de cinq années, j’ai travaillé ardemment et vécu légèrement dans la précarité (chambre pas toujours très confortable, manger toujours la même chose, pleurer auprès des administrations pour gagner le moindre centime d’aide). Ensuite, il faut se préparer au niveau émotionnel. En effet, il faut être prêt à délaisser sa famille et ses amis, convaincre ceux qui vous aiment que votre démarche est juste, et ne pas négliger une potentielle déception.  Et oui, car ce que vous avez rêvé n’est peut être pas ce qu’y vous attends au final.

Janvier 2011 (São Paulo)

Février 2011 ( Rio de Janeiro)

En 365 jours, j’ai découvert seulement une partie du continent. Au total, j’ai parcouru 25 000 kilomètres et 6 pays que sont la Guyane Française, le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine, le Chili et la Bolivie. Chaque endroit ma procuré des moments de découvertes et de joies bien distinctes. J’étais parti de France en me disant : « il y a bien un lieu où je vais avoir le coup de foudre et je vais me décider à y rester ». Mais les choses ne se sont pas passées comme cela. Je ne suis pas tombé amoureux d’un territoire mais de  quasiment tous. Je me vois vivre comme un poisson dans l’eau dans de nombreuses villes. D’autres critères devront jouer quant à ma sélection finale.

Mars 2011 (Florianopolis)

Avril 2011 (Buenos Aires)

Et la suite ? Si mon voyage ne devait durer seulement qu’un an, vous l’avez déjà compris, ce ne sera pas le cas. C’est pourquoi, au cours des six prochains mois supplémentaires, je vais parcourir le Pérou, l’Equateur, la Colombie et le Venezuela. Mes projets, au jour d’aujourd’hui, serait de travailler un an en Amérique Central par la suite pour pourvoir visiter la région ainsi que les Caraïbes. Qui vivra, verra…

Mai 2011 (Pulmamarca)

Juin 2011 (Valdivia)

J’en viens au point le plus important de mon discours anniversaire : l’être humain. Au cours de mon voyage, j’ai pour objectif de demander l’hospitalité des habitants. Ce n’est pas pour voyager moins chère, mais parce que les habitants d’un pays, seront pour moi, le facteur essentiel de mon choix d’expatriation. A ma grande surprise, des dizaines de personnes ont eut la générosité de m’héberger de quelques jours à plusieurs semaines au sein même de leur domicile. Ils m’ont offert un toit, de la nourriture, ont pris soin de ma santé et ont partagé de l’amour fraternel et familial. Des moments de joie dont je me souviendrai encore longtemps.

Juillet 2011 (Santiago)

Août 2011 (Salar de Uyuni)

Ils sont devenus la raison même de mon voyage, et ce pourquoi je souhaite vivre en Amérique Latine. Sans compter les dizaines de personnes qui m’ont aidé sans rien attendre (et des associations telles que AIESEC et CouchSurfing) au cours de mon voyage, voici mes Super Héros :

Marcelo et sa sœur (Brésil, Fortaleza), Raquel (Brésil, Natal), Clarice et sa maman (Brésil, Recife), Rafael et sa maman (Brésil, Recife), Oto (Brésil, Salvador de Bahia), Thais et sa maman (Brésil, Belo Horizonte), Marina et sa sœur (Brésil, Brasilia), Juliana et toute sa famille (Brésil, São Paulo), Livia et sa maman ainsi que sa grand-mère (Brésil, Rio de Janeiro), Marla et sa famille (Brésil, Rio de Janeiro), Daniele et toute sa famille (Brésil, Rio de Janeiro), Elisa (Brésil, Rio de Janeiro), Flora (Brésil, Paraty), Alexandre/Guigui & Tayna (Brésil, Florianópolis), Carolina (Brésil, Porto Alegre), Bettina et sa maman (Uruguay, Montevideo), Patricia (Uruguay, Montevideo) Ana/Tamires/Graziele & Felipe (Argentine, Buenos Aires), Carla (Argentine, Bariloche), Natali et son room-mate (Chili, Puerto Natales), Carola (Chili, Puerto Montt), Evelyne/Pamela et son fils (Chili, Valdivia), Patricia et sa tante (Chili, Santiago), Melissa et toute sa famille (Chili , Santiago), Vinicius & Matheus (Bolivie, Sucre), Leidy et ses frères et sœurs (Bolivie, Santa Cruz), les sœurs Katia et Vania (Bolivie, Santa Cruz), Ana (Bolivie, Cochabamba) et Manuel ainsi que toute sa famille (Bolivie, La Paz).

Septembre 2011 (Santa Cruz de la Sierra)

Octobre 2011 (La Paz)

A vous tous qui m’avez ouvert la porte de votre maison et de votre cœur, je vous serais éternellement reconnaissant. Vous avez changé ma vie sur de nombreux points et vous œuvrez pour un monde de tolérance. Je ne vous oublierais jamais et espère vous revoir d’une manière ou d’une autre le plus rapidement possible. Vous serez toujours bienvenue chez moi. Grâce à vous, j’ai reçu plus d’amour en une année que je ne pouvais l’imaginer durant toute ma vie. Merci.

A mes Super-héros,

Christopher A.

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