Bolivie : Sud Lipez, la traversée fantastique - 2

Pour ce deuxième jour de traversée du Sud Lipez, nous devons nous rendre à Uyuni. Les autres compagnies, elles se trouveront dans le Salar d’Uyuni en fin de parcours. La nuit à Vilamar n’a pas été froide comme je m’y attendais. Après un petit déjeuner inégal (nous, nous avons eut le droit seulement à un bout de pain chacun) par rapport aux autres touristes venant avec d’autres agences, nous reprenons la route pour découvrir des paysages tout aussi surprenant.

 

Coin pratique :

• Si vous logez à Vilamar, quelques prises électriques pourront servir à recharger les batteries de votre appareil photo.

• Deux pauses toilettes au cours du trajet.

• Possibilité de changer de l’argent et/ou en retirer, très facilement.

Nous démarrons notre itinéraire assez tard dans la matinée (vers 10 heures). Dès les premières minutes de route, nous constatons que les paysages ont bien changé en comparaison à hier. Terminé les montagnes, aujourd’hui nous roulerons sur du plat. Il passe de temps avant que nous effectuons notre premier arrêt : Las Rocas. Il s’agit d’un entremêlement de roches aux formes improbables, tels qu’un arbre ou un trophée de la coupe du monde de football. On prend plaisir à crapahuter un peu partout pour obtenir les meilleures photos. La vue sur les immenses plaines de steppes est imprenable. On nous explique que la formation de roche est due à l’explosion d’un ancien volcan.

Un peu plus loin, nous tombons sur l’Italia Perdida. L’origine du nom ayant quelque peu échappé au guide, nous n’en saurons pas davantage. Là encore, le miracle de la nature impressionne.

Nous laissons les formations rocheuses pour découvrir un lagon où de nombreux lamas viennent s’abreuver tranquillement. Il est toujours amusant d’admirer ces animaux surtout dans un décor aussi idyllique.

Quelques temps plus tard, nous arrivons à un nouvel îlot de rochers. Leur verticalité et leur forme improbable est toujours une source d’interrogation.

 

Il est l’heure du déjeuner. Nous nous arrêtons dans un village totalement perdue dans la nature. La rue principale est d’une allure assez étrange (notamment avec tous ces totems de pierres au centre). Nous prenons notre repas (soupe puis riz avec viande) dans la même cantine que les travailleurs boliviens. L’ambiance semble conviviale.

Après cette courte halte, nous reprenons la route jusqu’à notre dernière attraction de la journée : le village de San Cristobal. Il ressemble à tous les autres patelins perdu dans cette nature hostile (mais tellement envoutante). La vie y semble néanmoins beaucoup plus dynamique. J’aurais la chance d’assister quelques minutes au spectacle des enfants en l’honneur de l’indépendance bolivienne. Un moment touchant, tout en musique.

A 15 heures 30 de l’après midi, nous entamons notre dernière ligne droite jusque Uyuni. Les paysages sont d’une réelle linéarité. Nous y arriverons une heure plus tard. Bien que petite, la ville nous semble gigantesque après avoir traversée tant de villages. Bien qu’Uyuni ressemble à une ville de Far West un peu sale (et très vide la nuit), elle tout du moins très agréable à séjourner dans l’attente de son prochain bus. On remarque que la différence des infrastructures entre le Chili et la Bolivie est énorme. Pour ma part, j’aime beaucoup son ambiance populaire.

Le soir nous dînons et buvons un verre (possibilité de boire un cocktail à base de sperme de lama ou encore un Mojito à la Coca à l’Extreme Fun), tout en imaginant ce que pouvait bien être le Salar d’Uyuni que nous visiterons demain.

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