dimanche 27 février 2011

Brésil : Ilha Grande et Lopes #2


La deuxième randonnée d’Ilha Grande se montre davantage ambitieuse, car bien plus longue. En route vers le sud d’Abraão, direction Praia Lopes !


Coin pratique :

  • Lorsque l’église se trouve dans votre dos, la randonnée pour Lopes débute à l’extrémité droite de la plage.          



Je m’engage sur les sentiers de cette nouvelle randonnée. Je parcours un bout de forêt en moins d’une heure avant d’arriver à la première plage : praia das Palmas. Très jolie mais rien de bien spécial (je sais je suis déjà blasé). J’admire l’architecture décousue du pont.




Quelques dizaines de minutes plus tard me suffisent pour arriver à une plage nettement plus impressionnante : Mango Seco. L’eau au reflet bleu vert se joint à la couleur étincelante de verdure des montagnes.


Enfin, j’arrive à la plage la plus visité de l’île : Lopes. Une large bande de sable blanc longe le littoral. La mer et ses petites vagues ravissent les surfeurs. L’ambiance est bonne enfant et le lieu est superbe.



C’est alors que je rencontre une Brésilienne de São Luis autour d’une cigarette. On parle de tout et de rien (surtout de rien). Elle s’en va. Deux heures de bronzages plus tard, je prends le chemin inverse qui me mènera jusque mon hôtel. Au moment de traverser la plage Mango Seco, je retombe sur cette fille. La famille, assis dans un mini bar, me hèle et m’invite à prendre un verre. La courtoisie veuille que j’accepte. Je ris beaucoup avec le père. Après une bonne heure passée en leur compagnie, ils me font signent qu’ils s’en vont. Lorsque je me lève, je remarque que je suis légèrement étourdi. Une bière en plein soleil ne fait pas bon ménage.


Ils m’ont généreusement offert une bière, mais ça s’arrête là. Ils rentrent en taxi bateau et moi…à pied. Avec un léger sentiment d’ivresse (et pourtant ce n’était qu’une bière), la randonnée s’annonce olympique. Trébuchant, virevoltant, caressant les pierres avec la tête…tout y passe. Pour me donner du courage, je chantonne. C’est alors qu’un groupe de vieillots passent devant moi et se moquent de mon allure nonchalante.


Je finis par retrouver Abraão, ma terre. Après un petit repas, je m’endors…à 19 h ! Je me lève à 23 h et décide de marcher dans les rues de la ville. C’est alors que je rencontre de nouveau cette fille. Elle m’invite à aller en boîte (la seule de l’île) avec ses amis. J’hésite une minute, et finis par accepter. La boîte est déserte et l’ambiance peu convaincant me laisse de marbre.Je m’assois et deux hommes viennent me voir. « On est méchant ». Ha…première nouvelle ! « On aime pas ta tête ». Ha…deuxième nouvelle ! C’est alors que je prends moncourage à deux mains, gonflent le thorax, montrent les babines…et décident de fuir de la boîte de nuit (cela s’appel, le sixième sens de la sécurité).


Deux morales dans cette histoire. 1) Ne pas boire une bière sous 40°. 2) Quand 2 hommes, style trafiquant n’apprécient pas votre visage, fuyez. Quant à la fille ne vous inquiétez pas, elle était en train de sortir avec l’un des deux bandits…


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