mercredi 26 janvier 2011

Brésil : Brasilia, sur un air de campagne - Partie 3


Si les anciennes générations critiquent à bien des égards Brasilia, les jeunes, qui n’ont connu que cette ville, la jugent bien moins sévèrement. Pire, ils revendiquent avec conviction 
cet nouvel art de vivre. Il faut bien admettre qu’il y a de bonnes idées : pas de barbeler pour protéger les maisons, un trafic qui tient la route ou encore une verdure et un sens de 
l’environnement omniprésent.



Coin pratique :

  • Dans Brasilia, le piéton est roi. Il suffit juste de faire un signe de la main pour que l’ensemble des voitures s’arrêtent et vous laisse passer. Ça change des autres villes du Brésil !



Derrière le Congresso, se trouve la Praça dos Tres Poderes (« la Place des trois pouvoirs »). Le lieu est froid, très froid. L’architecture des différents bâtiments ainsi que les monuments contemporains ne suffisent pas à insuffler la vie. Mon esprit s’en trouve reposer. A l’image d’une plongée en bouteille dans l’océan, plus rien n’existe autour de soit.










Une amie Brasiliense me rejoint en voiture. Nous prenons la route vers le lac de Brasilia, créé pour lutter contre la sécheresse naturelle de la ville. L’endroit, arborant un petit air de campagne, est silencieux. On aperçoit, ici et là, des maisons de luxes aux abords de l’eau. Le pont reliant à l’Eixo, est d’une architecture unique. En forme de tourbillon, il me fait penser au voyage à travers le temps.







En fin d’après midi, nous nous rendons vers le St Tropez local. Un espace inondé de restaurant et bars chics où les habitants de Brasilia viennent flâner après une longue journée de travail. Les jeunes riches poussent les décibels dans les petits yachts de fortune. On aimerait bien croire qu’ils s’amusent, mais on a plutôt l’impression qu’ils essayent de rentabiliser leur investissement.







L’un de mes souvenirs impérissable de Brasilia, restera une soirée dans une boîte underground. Localisée dans les sous sols d’un centre commercial populaire avec une porte coulissante digne d’une prison. Brasilia tient une apparence propre à l’extérieur, mais ce que j’ai put voir de cette soirée, c’est que les jeunes sont à la recherche d’une ambiance plus « authentique »…


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